Pour qui ? Ceux qui veulent impressionner leur date avec un menu gastronomique hyper abordable.
Plat culte ? L’œuf fermier en entrée, la tarte au citron en dessert.
Passez le périph'. A deux pas de La Défense, ce gastronomique n'attire pas seulement les cadres cravatés venus en voisins pour des déj d’affaires. Et pour cause : repris de main de maître par le tout jeune Paolo Boscaro, il avait obtenu une étoile en février 2017... Perdue après le départ du chef prodige. Depuis septembre dernier, le ténébreux Yannick Tranchant le remplace. Rejoindra-t-il la galaxie étoilée en 2019, on sait pas, mais OUI, il faut vraiment y aller.
Déjà, parce que les prix sont riquiqui : 30 € pour la formule entrée/plat ou plat/dessert, et 39 € pour le menu entrée/plat/dessert... Qui dit mieux ? Ensuite parce que le cadre et le service devraient être copiés partout ailleurs : une petite maison accueillant une cuisine ouverte, un service jeune et dynamique aux petits oignons, un cadre cosy, chaud, envoûtant.
Et enfin parce qu’on y mange bien ! Très bien même. Une popote gourmande, mêlant tradition française et modernité. Notre menu (à 39 € donc) aligne en entrée un œuf fermier aux champignons sauvages, noisettes et parmesan, tout bonnement renversant. Niveau visuel, texture et saveurs, on se croirait dans les sous-bois ! R.A.S pour le quasi de veau, escorté de macaronis gratinés au brocciu et de girolles : cuisson parfaite, assaisonnement maîtrisé.
Les desserts sont le clou du spectacle. Et pour cause : notre toque était jadis chef-pâtissier chez Neva, aux côtés de Beatriz Gonzalez, qui depuis œuvre chez Coretta. Il y a bien sûr la sphère destructurée au chocolat papou Kalapaia (une revisite de belle Hélène, plus impressionnante visuellement que gustativement). Mais foncez surtout pour la tarte aux deux citrons, superbement équilibrée entre le croustillant de la pâte, l’acidité du crémeux citron et le crunchy de la meringue. Vous nous raconterez ?