Pour qui ? Les voyageurs en transit.
Le plat culte ? Agneau confit le mardi, bœuf bourguignon le jeudi ou quenelle de brochet le samedi ? Un plat du semainier à 19 €.
Ta-ta-ta ta tata ta tata : aussi attendue qu’un nouvel épisode de 'Star Wars', une nouvelle étoile est arrivée en gare. Extérieur futuriste avec jeux de miroirs et étoile rouge, intérieur moderne plutôt simple, rouge et blanc, avec horaires des trains affichés en bas et salle plus cosy avec vue sur les quais en haut : la nouvelle brasserie de Thierry Marx a posé ses valises dans le hall de la gare du Nord.
Dès le petit matin, on s’installe dans cette bulle devant son petit déj (boisson chaude + viennoiserie + baguette beurre et confiture + jus de fruits frais : 12 €) en admirant le brouhaha des voyageurs, comme on regarde tomber la pluie lorsqu’on est bien au chaud. Le midi, on admire la valse des serveurs rapides et expérimentés et des chefs en toque dans le fond de la salle. Et on profite du menu (la bonne affaire à 24 € ou 29 €) qui compte toujours une baguette fraîche faite sur place. Ce jour-là : des œufs mayo fondants comme une caresse sur le palais, un réconfortant gratin de mafaldas (pâtes en spirales), champignons (girolles, trompettes de la mort et champignons de paris) et jambon, un classieux fish’n’chips de cabillaud pané dans du cidre et miel, crème de haddock et frites maison, et la tarte au chocolat et grué caramélisé. Le reste du temps, on s’installe pour prendre un café, manger une gaufre, donner un rencard devant une planche de charcuterie. Pour les pressés ? Possibilité de chopper sandwichs et tartes fraîches au fournil de l’Etoile accolé à la brasserie d’où sortent aussi des baguettes fraîches (1 €) toutes les deux heures.