Pour qui ? Ceux qui veulent dévorer un medley de la popote israélienne
Plat culte ? Ce babka façon pain perdu, direct dans les cuisses !
Mazaaal toooov ! Après nous avoir régalés en salades et cultissimes sandwichs fourrés au schnitzel chez Salatim, Yariv Berreby voit double et remet le couvert de son orgasmique popote israélienne. A deux encablures de là, dans sa mignonnette cantine à façade rose pastel designée par le studio Goldy (poutres apparentes, lattes en bois clair et carrelage moucheté), le bonhomme au sourire Colgate nous balance ce dimanche-là un brunch d’anthologie aux allures de démon de midi.
Déterminé à faire péter le bouton, on dégomme en bande une croustillante (et tout sauf grasse) brick au thon, aneth et coriandre, à l’œuf parfaitement cuit (6 €), à dipper dans un délirant condiment poivron et tzatziki à la menthe. Miam miam ! On enchaîne avec ces arancinis aubergine confite et parmesan (6 €), à dévorer après avoir fait mumuse dans le paprika fumé. Puis, tout aussi réussie, cette chakchouka (13 €) dans les règles de l’art, à saucer avec un bout de hallah, sorte de brioche feuj (sans beurre) qui sort en flux tendu du four.
Pour conclure, le meilleur pour la faim : des carottes rôties à la mélasse de grenade, dukkah, noisette, labné maison et coriandre. Avant un pornographique et trop bon babka façon pain perdu, nageant dans une maousse mousse au chocolat et noisettes torréfiées. A faire passer avec un traditionnel thé à la menthe ou un jus d’orange pressé minute. La prochaine fois, on repassera pour l’appétissant menu déj à 16 balles : paraît qu’il vaut l’coup !