Pour qui ? Les fans de gyozas nippons
Plat culte ? Les mandoo au bœuf, tofu, shiitaké, vermicelles de patate douce, sauce soja, ail et poivre noir.
En plein 8e arrondissement, un petit havre de paix au décor épuré avec K-pop en fond sonore, ampoules suspendues, briques en bois… Et puis, derrière son comptoir en bois clair, le chef Kim Kwang-loc qui dépote du panier bambou à gogo, sur place ou à emporter ! Attention, une dizaine de couverts seulement dans la cahute : pour avoir le droit de s’accouder au bar, un coup de fil est obligatoire.
Le spot met à l’honneur le mandoo, cousin du gyoza japonais. Soit des raviolis vapeur (pâte de farine de blé et de riz gluant), légers et fondants en bouche, fourrés d’une juteuse farce pimentée au kimchi, porc, ail, tofu, ou bien au bœuf, tofu, shiitaké, vermicelles de patate douce, sauce soja, ail et poivre noir… Un délice ! Tout comme cette option veggie aux légumes, dans laquelle on reconnaît tofu, sésame, ciboule et poireau.
Des mandoo mais pas que : le MandooBar propose aussi des tartares minute de poisson (thon, daurade) et de bœuf extra, à l’instar du nôtre – un magnifique morceau rouge vif, sélectionné pour sa qualité chez un boucher voisin, tranché avec une précision chirurgicale, et assaisonnées à souhait d’huile de sésame au goût bien puissant. Pour accompagner le tout ? Hop ! Une saladette de saison : ciboule, poivrons, choux, radis jaune, soja, ail, découpés en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire… Et parfaitement assaisonnés de sauce soja, poivre coréen, feuille de shiso et sarrasin.
On arrose tout ça au bekseju, alcool coréen issu de la fermentation de riz (9 € le demi-flacon, 16 € la bouteille), de saké junmai Daiginjo (8 € les 8 cl) ou de bière pays (la Max, 6 € les 33 cl). Glou !