Aux antipodes des standards de la pizzeria classique, Julien Cohen signe un nouvel opus classieux, dans l’esprit de ses autres pizzerias : Grazie, Pizza Chic… Tout de blanc vêtu, épuré, avec bar en faïence et tables en marbre de Carrare, Marzo porte beau.
La liste des pizzas (14-21 €) s'annonce longue et les plaisirs variés, avec des produits italiens bien choisis : mozzarella di bufala fraîche, olives taggiasche, capicollo (coppa de Campanie), crème d'artichaut ou d'asperge et même de la crème de truffe blanche sur la pizza du jour. C'est sur celle-ci qu'on craque, avec sa pâte fine mais légèrement briochée sur les bords, complètement maboule.
Pour les amoureux des classiques, la formaggi vaut carrément le détour : mozzarella, taleggio, gorgonzola et scamorza – oui c'est gras, mais qu'est-ce que c'est bon. On apprécie également la sélection de vins italiens, à l’instar de ce chianti 2016 de Majnoni Guicciardini (8,50 € le verre quand même), ou du blanc des Dolomites Nosiola (87 € la quille !) Là où le bât blesse, outre la douloureuse, amenée avec le café, c'est niveau décibels. La salle hypersonore pousse à parler avec les mains.