Pour qui ? Les amoureux de vins nature et de bistronomie
Plat culte ? L’épaule d’agneau confite, céleri et condiment champignon
Répondons d’emblée à la question qui vous taraude : le terme "massale" (à ne pas prononcer "massalé" !) renvoie non pas au célèbre mix d'épices, mais à une méthode de sélection des pieds de vigne, au moment de replanter une parcelle. On ne s’étonnera donc guère que ce nouveau bistrot sorte du lot en matière de belles quilles. Dans la cave de ce repaire à la déco un tantinet un brin austère (mais à l’ambiance nettement plus légère !), une centaine de références vineuses, nature pour la plupart. Françaises mais pas que (Autriche, Italie ou Australie !). A glougloute sur fond de bande-son très techno, les crus de Sylvain Bock en Ardèche (VDF Suck a Rock 2016 à 40 €) ou ceux de la Languedocienne Julie Brosselin (VDF Rue de la Peste 2016 à 38 €).
Les plats ? Tout aussi enthousiasmants. Aux délicieuses petites assiettes du samedi soir – croque-monsieur au cochon basque (12 €), dorade grise escortée de betteraves, fenouil et radis rose (9 €) – répond une jolie partition bistronomique le reste de la semaine. Logique, quand on sait que les deux tauliers, Arthur Chiapello et Thomas Chapelle, ont bourlingué chez les très recommandables Pirouette et Zébulon (1er)... Et que le chef finlandais Marlo Snellman vient de chez l’inestimable Frenchie (2e) et Verjus (1er). Mention spéciale pour sa pintade du Périgord, flanquée de brocoletti et pommes de terre. Et grâce aux formules midi (17-22 €), pas de coup de massale niveau addition !