Moko voit triple ! A quelques mètres de Mokonuts, leur première adresse de 2015, et à peine plus loin de Mokoloco, leur sandwicherie, Moko Hirayama et Omar Koreitem viennent d’inaugurer ce Mokochaya. Fini les formats boîte à chaussure, on a enfin de l’espace dans cette salle à pierre grattée et suspensions en verre : un plafond à 3 mètres porté par d’augustes poutres, une vingtaine de places assises (dingue !) et une vraie cuisine d’où partent bols et bentos de ce coffee shop qui se fait cantine (ou l’inverse). Et qui assume le 100 % japonais dans les recettes, les boissons (on trouve du ramune, une sorte de limonade nipponne) et les drôles de confiseries proposées sur les étagères.
Ce samedi, entouré de couples avec chien ou enfant, on harponne une place à la table commune et une formule brunch comprenant un bon café Hexagone (percolé par Nesreen Mroueh), une petite salade, un agréable verre d’un sirop de poire maison et un donburi. On choisit le curry japonais au poulet haché escorté d’un demi-œuf dur, au piment bien dosé. On le boulotte en deux coups de baguette. Les quantités se tenant à une distance raisonnable du copieux, on a de la place pour le sucré, en l’occurrence un cheesecake de concours surmonté de morceaux de pamplemousse. Evidemment, les fameux cookies de Moko sont là aussi (dès le matin). A noter que les déjeuneurs en semaine ont droit à des bentos tout beaux à 15 €.