Pour qui ? Les citadins en manque d’iode, mais aussi les amateurs de viande (quelques propositions carnées)
Plat culte ? La raie du Finistère et crème d’agrumes
Attention marins d’eau douce ! Ici c’est pas en mode poisson pané ou quenelle de brochet de la cantoche, mais plutôt poiscaille et fruits de mer de compèt’, option pêche raisonnée. Coques de Carnac, dorade de Saint-Guénolé… Plongeons donc dans le Grand Bleu de cette façade encre marine, vers une table ou au comptoir en granit noir. Dans ce bistrot de poche où les décibels montent vite, on inspecte une mini-carte (2 entrées, 2 plats, 2 desserts – c’est court, c’est bon signe) surfant sur les accords terre/mer et produits ultra-sourcés (coucou les Caves Augé, Terroirs d’Avenir, Poiscaille, Maison Seguin…).
Ce midi-là, on opte pour une burrata accompagnée d’un sorbet tomates vertes/coriandre, assaisonnée au poil, suivie d’un lieu sur sa peau, tout juste nacré comme il se doit, alangui sur une tombée d’épinards frais. D’une simplicité enfantine, mais qui vise dans le mille ! Les rétifs à la chose marine ne sont pas oubliés : ils peuvent toujours se rabattre sur un plat de viande comme cet onglet de veau fondant et asperges blanches croquantes. Le dessert - fromage frais citron vert, sablé breton et sorbet fruits rouges, finit de nous décider. C’est sûr, cette Nana-là, elle est terrible !