Pour qui ? Les pressés de la pause déj'
Plat culte ? La Magnifica Carbonara (14 €), dans les règles de lard : linguines, jaunes d’oeuf bio, guanciale du producteur Falorni, pecorino, poivre noir
Après East Mamma, rue du Faubourg-Saint-Antoine, voici Ober Mamma, la nouvelle cantine italienne du groupe Big Mamma (promis, c’est la dernière fois qu’on écrit le mot mamma dans cet article). L’endroit étonne un peu plus à mesure qu’on s’y enfonce. D’abord avec sa façade carrelée de bleu azur, donnant sur une salle ornée de moulures avec un beau comptoir en marbre. Puis un long couloir tapissé de bois, jambons crus et bouteilles de vin. Et au fond, une cuisine ouverte sur une seconde pièce, antre féérique où de la végétation court jusqu’à une verrière.
Accent italien en V.O côté service, et spritz dans les règles de l’art (du prosecco et non un quelconque vin blanc). Le menu, lui, fait à moitié authentique, avec des secondi piatti (tagliata de bœuf, navarin de poulpe…), mais pas de primi piatti en tant que tels. Les pâtes, qui constituent justement ces « premiers plats » de l’autre côté des Alpes, sont ici joliment servies dans une casserole et se dégustent en mets principal (quantité oblige). Attention, si vous les prenez à la seiche, elles baignent un peu trop généreusement dans l’encre de l’animal.
Commandez sans crainte une pizza napolitaine, fine au centre et épaisse et moelleuse au bord, une simple Mammargherita (12 €) ou une Regina Wild aux truffes fraîches (15 €). En complément de ces assiettes généreuses, on peut encore piocher parmi une alléchante sélection de produits italiens, vendus à prix plus ou moins dégressifs (de 7 € l’un à 26 € les quatre) : jambons, bresaola, coppa, mozzarella, burrata, ricotta... Pour finir, on se régale d’une panna cotta à la texture parfaite, entourée d’abricots rôtis et de biscuits émiettés (8 €).