Padam Padam

Pour qui ? Les globe-trotteurs ou les nostalgiques de Piaf.
Plat culte ? Les croustillants d’épaule de cochon de 6 heures, patates douces
confites et jus de barbecue.

On emprunte le macadam et on tombe sur Padam Padam, cantine de quartier à l’abri des sentiers touristiques de Pigalle. Une petite salle aux lumières tamisées, dans laquelle nous sommes chaleureusement accueillis par Elodie et son sourire ouistiti. Laquelle envoie des petites assiettes concoctées par Marine Thomas, dont les couteaux se sont aiguisés chez Geoffroy Maillard (La Table d’Eugène). Une team 100% féminine et visiblement fière de l’être – visez donc l’ouvrage posé sur le comptoir : Cheffes : 500 femmes qui font la différence dans les cuisines de France d'Estérelle Payany et Vérane Frédiani.

Rapide coup d’œil sur la courte carte dont les intitulés varient en fonction des saisons. Plouf plouf, on part sur deux ou trois assiettes par convive, à partager. D'abord une tresse de mozza (signée Mmmozza), réhaussée d’un agréable crumble au parmesan et piment d’Espelette (12 €). Puis on plante nos fourchettes dans un généreux carpaccio de Saint-Jacques aux asperges (12 €). On sent le travail sur les assaisonnements, avec ici une savoureuse vinaigrette à la noisette. Confirmation avec les croustillants d’épaule de cochon de 6 heures, à saucer dans un délicieux jus de barbecue, servis avec des patates douces parfaitement cuites (12 €).

A glouglouter ? Bières locales – Petite Pigalle ou Brasserie de la Goutte d’or (5,50
€) – et jajas en biodynamie, comme ce Chinon 2016 de Luc Sébille, « Les Débonnaires », rouge de Loire souple et fruité (6,50 € le ballon). On termine avec la tartelette choco Inaya/caramel, simplissime et décadente. Chapeau, mesdames !