Chez Peco Peco, izakaya format cabine, aucun rigorisme nippon à l’horizon. Dans une ambiance plus bruyante qu’un jour de marché à Osaka, le lieu envoie chaque midi des domburi plein pot, soit des bols de riz garnis avec option poisson, viande ou végé. Pour nous ce jour-là : une aile de raie panée, pickles de radis et concombres, salade de chou, mâche, chou-fleur au pesto, chaperonnés par un brillant quatuor de gyozas aux légumes à bassiner dans une sauce ponzu. Mais aussi un tendre hiyayakko (tofu lové dans un tartare d’algues) et quelques edamames encore tièdes un brin mous du genou.
Le soir, la cuisine ouverte bascule en tapas nocturnes dressées cash et envoyées fissa : joufflus inari (petits sacs de tofu fourrés de riz et pickles) se déplaçant en escadron de six ; délicieuse soupe miso maison en version poulet ; plantureuse poitrine de porc braisée mais dispensables brochettes chèvre-miel en embuscade.
Dans les verres, un jus de shiso pour l’exotisme, une fidèle bière Kirin (5,50 €), quelques sakés (à partir de 6,50 € le verre et 33 € la quille), et une sélection de vins populo-nature à prix d’onigiri (blanc de la coopérative des Vignerons d’Estézargues à 6 € le verre, rouge du Beaujolais de Jean Foillard à 32 € la bouteille). Peco Peco toujours au pinacle du cool !