1. © Restaurant Badaboum
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  2. © Restaurant Badaboum
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  3. © Restaurant Badaboum
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  4. © Restaurant Badaboum
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  6. © Restaurant Badaboum
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  7. © Restaurant Badaboum
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Critique

Restaurant (Badaboum)

4 sur 5 étoiles
Inespéré pour une salle de concert/club : des assiettes ultra-précises, et des vins naturels pas bus partout.
  • Restaurants | Français
  • prix 2 sur 4
  • Roquette
  • Recommandé
Tina Meyer
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Time Out dit

Pour qui ? Un.e (bon.ne) vivant.e. Comme les vins et la musique !
Plat culte ? Rhaaa ces e
ncornets snackés, encre, crème d'épinards fumés, sur duxelle de champi...

Revoilà ce trublion de Michael Grosman, taulier monté sur ressorts des Enfants du Marché, t
apant cette fois l’incruste au rez-de-chaussée du Badaboum. Comme toujours, le zigue détonne, jamais là où on l'attend. Sobrement intitulé "Restaurant" (plus normcore tu meurs), son nouvel opus tout juste sorti de l'œuf (trois semaines) balance des uppercuts vifs et cinglants, assez inattendus pour un resto de club. Une jolie planque épurée signée HAÏKU (murs brut, végétal, comptoir en zinc martelé et chaises Baumann), toute en clair-obscur le soir venu.

Un Japonais peut en cacher un autre. En plein Marché des Enfants Rouges, son chef nippon Masahide Ikuta brossait déjà une cuisine d'auteur, libérée de tout tralala certes, mais gastronomique. Rebelote ici avec son poulain le tout jeune mais déjà si talenteueux 
Shohei Fujishiro, 25 piges au compteur, passé par deux écoles d'excellence (Abri et Clown bar période Sota Atsumi). Ceci explique cela : ses assiettes sont exemplaires, d'une précision redoutable (cuissons, assaisonnements). 

A l'instar de ces encornets snackés, posés sur une duxelle de champi et ceints d'une crème d'épinards fumés (16 €)... Diaboliquement mariés en blanc avec cette dive bouteille de macabeu (Neo, 44 €) signé Wilfried Vallat, vigneron naturiste perché tout en haut du col de la Donne, à Calce. Citons encore cette joue de bœuf fondante, amoureusement cuite des heures durant à basse température, flanquées de gentilles betteraves et d'un condiment pomme/cannelle (22 €). Epilogue en beauté : une boutanche pur sang gamay de Jérôme Balmet (34 €) et deux quenelles de chocolat noir, assorties d'une rondelle d'orange sanguine (12 €)...

Car oui, vous l'aurez compris, l'autre très bon point de l'adresse, c'est les vins : une sélection de pifs vivants très personnelle, intelligente, pas bue partout. Rémi Poujol, Grégory Guiillaume... Et même la 'tite bulle 2016 du Domaine Achillée, pour moi le meilleur crémant d'Alsace à ce jour ! (7 € le verre, 35 € la bouteille). 

Infos

Adresse
2 rue des Taillandiers
Paris
75011
Transport
Métro : Ledru-Rollin
Heures d'ouverture
Déjeuner du mardi au vendredi, 12h-15h. Dîner du mardi au samedi, 19h-23h.
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