Pour qui ? Les amateurs de street food nippone.
Plat culte ? Les sando, ces sandwichs faits à partir de pain de mie japonais maison.
Au pays du Soleil-Levant, le sando est le chemin qui mène aux temples bouddhistes. Bouddhiste, on ne sait pas, mais temple du Hokkaido milk bread on n'en doute pas ! Tous les matins, Doriane (ex-Popine) fabrique religieusement ce pain : une miche de pain nature ou aux céréales, au lait et à la crème, tellement moelleuse qu’on poserait bien sa tête dessus.
Ce midi-là, dans une déco tout en carrelage blanc, chats kawaii et poster de Kendrick Lamar, on croque entre deux tracks de G-Funk dans ses divins sandwichs japonais. Impossible de passer à côté du torikatsu (12 €) : escalope de poulet frit, pané dans du panko (chapelure ultra-croustillante) et sésame noir, mix de choux rouge et blanc crus, carottes et salade, le tout enrobé dans une sauce bulldog – ketchup brun, épais, sucré et épicé. Bim ! Autre petite tuerie, le pulled beef (12 € itou), un bœuf braisé cuit à basse température pendant des heures, avec le même mélange et sa sauce hoisin. Qu'on ait la foi ou pas (coucou Ophélie), ce parfait rapport entre pain et garniture, croustillance et moelleux, salé et sucré, nous conduit tout droit aux portes du paradis.
Le week-end, vous pouvez aussi bruncher pour 27 €. Au programme, notamment : un tori-katsu décliné en assiette, avec riz, crudités, vinaigrette yuzu, wakame (ou soupe miso), pickles et pancakes au matcha. A accompagner d'une boisson chaude, d'un jus du jour et du super pain de chez Ten Belles, à tartiner de beurre et confiture.