Pour qui ? Les pitamaniaques et adeptes des grillades au mangal (barbecue israélien)
Plat culte ? Un shawarma voyageur au poulet jaune des Landes, garni d'herbes et d'oignon rouge, sauce yaourt (13 €)
Et un nouveau levantin, un ! Shouk, « marché » en hébreu, mis sur orbite par Pierre Bouko Levy, à deux pas du Verre Volé. Ex-Miznon Tel-Aviv et Mulko, le bonhomme sait de quoi il cause. Marrant d'ailleurs, c'est tout l'inverse de Miznon : un lieu tout en volume, lumineux… Et une cuisine qui prend (un peu trop) son temps ! Au menu ? Des pitas remplies de tout un tas de délices (10-13 €), également dispo à l'assiette (13-17 €). La star ? Le mangal (barbecue israélien) : kebab, shawarma, fenouil, champi, tomates, oignons, ou encore haloumi (fromage).
Ce midi-là : une aubergine fondissime, entière, au bon goût de fumé, qu'on savoure jusqu'au dernier petit morceau, sur de la pita extra et – fait suffisamment rare pour être souligné–, une très bonne halla (brioche) de la boulange Liberté. Ou encore un dodu shawarma voyageur avec trop bon poulet jaune des Landes, herbes fraîches, oignon rouge, pimpé d'une sauce yaourt onctueuse (13 €). C'est net, très franc de goût, bien assaisonnée et aillé quand il faut.
Deux desserts seulement à la carte : un knafeh assorti d'une glace cerise (7 €, non testé donc !) et cette pastèque-feta-huile d’olive, tuerie rafraîchissante qui n’oublie pas d’être gourmande (6 €). Dommage : les vins, annoncés sur la carte sans précision de domaine ni millésime (ce qui n’augure rien de très folichon). Sans doute plus réjouissant : bière Goldstar bouteille comme à Tel-Aviv (5 €) et cocktails classiques (mojito, caïpi, margarita) qu’on repassera tester un soir (8,50 €).