Pour qui ? Ceux qui veulent dévorer un vrai bon döner comme à Berlin.
Plat culte ? Le classique döner kebab, qui existe aussi en version dürüm (et veggie !)
Dans notre recherche quasi proustienne du döner perdu, le 110 rue Oberkampf s’impose comme une p*tain de Sürpriz ! On le doit à Benedikt Schilling et Stéphane Brass, docteurs ès kebab qui, après avoir fait leurs gammes en terre promise (Berlin), viennent dorloter nos estomacs avec la crème de la crème du kebab. Dans le microspot très Kreutzberg-style (comptoir carrelé, murs grattés, néons rouges et affiches d’Angela Merkel au milieu d’imposantes broches), on s’installe dans les giga-fauteuils ou on se faufile sur les mange-debout pour grailler le Graal, sur fond de musique techno.
Un joli 'dwich où le pain toasté abrite un délicieux poulet mariné, juteux et croustillant, envoyé d’outre-Rhin par le même boucher que le mythique Mustafa’s Gemüsekebap (le meilleur du genre). A ses côtés, un combo de légumes (choux rouges, carottes, poivrons, aubergines), l’incontournable trio salade-tomates-oignons, topé de feta et zeste de citron pressé minute. Le tout à saucer en kräuter (sauce yaourt), knoblauch (sauce à l’ail) ou scharf (sauce piquante), et à boulotter avec des frites bien dorées. Miam !
Pour faire passer le tout, des sodas (Club-Mate, Fritz Kola) et des bières (Radler, Rothaus Tannenzäpfle) de là-bas. A noter, la possibilité de tester plusieurs formules veggies… A condition, comme tous les autres, de faire la queue au portillon…