Après l’afrobeat, l’afrofuturisme et l’afro-house, la famille des néologismes en afro s’enrichit d’un petit nouveau : l’afrovégan, dont la Table Métis s’impose comme le plus beau représentant du 11e . Dans ce bistrot boisé juste rehaussé de wax coloré, Géraldine Gourillon propose une séduisant hybridation entre afro soul et touche française avec du carné réduit aux acquêts.
Petites entrées partageuses et addictives : crunchy poulet mariné puis frit (11 €) ; démoniaques beignets acras aux haricots rouges, menthe, coriandre, aneth, persil (10 €). Côté plats ? De décadents “maniocchi” (14 €) : gnocchis de manioc, shiitakés et crème de champignons de Paris, best-seller de la maison. Les mafés et yassas ouest-africains se déclinent en version végane, poisson ou poulet (de 25 à 32 €). C’est fin, gourmand, généreux avec une grande justesse dans les assaisonnements.
Tout ça s’arrose de bière togolaise (8,50 €), d’un mojito bissap (14 €) ou de vins sud-af’. Un beau crumble de mangue confite, avec pâte sablée à la farine de manioc (11€) clôt en douceur cet afromidable moment.