Pour qui ? Les amateurs de douceurs nipponnes
Le plat culte ? Le dorayaki !
Qui pouvait imaginer que deux pancakes fourrés de pâtes de haricots azuki sucrés allaient devenir la marotte culinaire des foodies parisiens ? Il faut dire qu’il y a d’abord eu le film, 'Les Délices de Tokyo', dans lequel cette pâtisserie populaire était élevée au rang d’œuvre d’art, puis tous ces clichés plus alléchants les uns que les autres mettant en scène ces gâteaux sur les réseaux sociaux.
On vient maintenant les déguster chez Tomo, nouveau salon de thé nippon du 2e monté par deux anciens pâtissiers du restaurant japonais étoilé Aida : Romain Gaia et Murata Takanori.
Ici plusieurs versions, toutes faites minute, comme le plus simple à la fleur de sel de Guérande, ou le très coquin dorayaki au matcha (thé vert en poudre). Parmi les autres douceurs : les légendaires wagashis, petites pâtisseries traditionnelles, fourrés d’anko (pâte de haricot rouge) servis au Japon au moment des fêtes, si adorables qu’il est difficile de faire un choix. Ce sera finalement le plus simple Tokina Joyo, farine d’igname cuit à la vapeur et Anko maison, un peu la même texture qu’un bao, dodue et gourmande, et un Yuzu–ka au riz croquant japonais à la vapeur, jus de yuzu et anko maison, encore meilleur avec son goût légèrement citronné. On arrose le tout d’un chocolat chaud maison soba (sarrasin japonais) qui donne des notes torréfiées à ce soyeux breuvage.
Croyez-le ou non, en deux temps trois mouvements, finis la tarte au fraise et l'éclair au chocolat, nous sommes complétement convertis aux haricots sucrés pour le dessert.