Pour qui ? Les nostalgiques de Diam’s.
Plat culte ? Les boulettes déclinées à toutes les sauces, pardi !
Les boulettes, c’est trop d’la balle ! Et ce ne sont pas les fondateurs de Trois B qui vous diront le contraire, puisqu’ils en façonnent midi et soir dans leur petit resto, coquet et couru, au bord du bassin de la Villette. A la carte (qui change chaque quinzaine), trois boulettes (dont une veggie), deux entrées, deux desserts, et pis c’est tout, comme dirait Philippe Lucas.
Bien décidés à faire le tour de la question, on commande une assiette de chaque. En entrée, on boulotte de tendres poireaux vinaigrette, feta/citron ainsi qu’une pissaladière déstructurée – anchois, olives noires et oignons rôtis (6 €). Débarque ensuite le plat de boubou, de boulettes (15 €) : bœuf/pecorino trônant sur une polenta crémeuse arrosée d’un jus divin pour l’une, cochon/gorgonzola et olives noires servies avec pommes grenailles et courgettes rondes pour l’autre. Les viandes sont élevées et abattues en Auvergne, et bios comme 95% de la carte. Moelleuses, parfumées et relevées, à se rouler par terre ! Pour boucler la boucle, la végétarienne du trio : des boulettes de boulgour et lentilles corail au cumin, pas sèches ni fades pour un sou, sur une crème de yaourt à la menthe. Les desserts ? Tout simple, tout bon : clafoutis cerise, et surtout ce fromage blanc fraises gariguette et spéculoos maison (tuerie !).
Niveau boutanches, une belle liste de jajas nature (blanc de l'Hérault La Sorga, rouge du Domaine Pithon...) mais aussi des bières franciliennes – La Montreuilloise, la Volcelest brassée dans les Yvelines ou encore une blanche de la Brasserie de l’Être (6 € les 33 cl, 8 € les 50), ainsi qu’un agréable cidre artisanal demi-sec de la vallée de la Seiche, en Ille-et-Villaine (6 € les 33 cl). De la bombe bébé !