Yoko (Bourse)

Pour qui ? Ceux qui aiment le japonais sous toutes ses formes.
Le plat culte ? Tataki, gyozas et grillades à la béarnaise.

Deuxième adresse pour Yoko, élégant restaurant tenu par le chef japonais Hiroyuki Ishikawa. Dès l’entrée, le décor lumineux et épuré dessiné par le cabinet d’architectes Studioparisien vous place sous les auspices du zen : tonalités boisées, omniprésence du rouge (à la fois rouge à lèvres de la geisha et soleil du drapeau nippon), cuisine ouverte sur un grand comptoir de granit noir. Ici, on partage en entrée de petites assiettes dites kozara et on finit par un plat, viande ou poisson grillé.

Il faut reconnaître que ce sont les entrées qui font le mieux frétiller nos papilles : belle surprise que ce tataki de yellow tail (poisson blanc courant au Japon, appelé « sériole » chez nous) dans son jus de yuzu, suivi par de formidables gyozas et un poke bawl hawaïen revisité. Tout est fin, savoureux et varié. Côté grillades, seul le saumon peine à remonter le courant des tendances. Plutôt banal, il ne tient pas la comparaison avec le magret, le bar ou le faux-filet de bœuf.

Attention, la qualité a un prix : un repas entier vous coûtera facilement entre 40 et 50 €, à moins que vous ne choisissiez la formule Bento à 36 €. Il faut dire qu’elle est avantageuse et comprend carpaccio de yellow tail, sushis, makis, salade d’algues, raviolis et grillade au choix. Après Yoko Ono, on dit Yoko, oh oui.