De nos jours, trouver chaussure à son pied, pour un temps ou pour longtemps, c’est comme gagner à l’euro million, c’est compliqué. Ajoutez à ça une pandémie qui limite nos attentes et des applis de rencontres toujours plus aptes à battre des records de swipes. Ne me reste plus qu’à admettre que mon géniteur disait vrai : « l’amour, c’était mieux avant ». La trentaine bien tassée mais toujours l’esprit adolescent rebelle, j’entends quand même prouver au paternel qu’il se trompe. Dans ma besace, quelques arguments au milieu de cette grisaille sentimentale. Récemment, j’ai pu lire dans une étude menée auprès d’utilisateurs de l’application Inner Circle que 70% des sondés accordent plus d’importance aux rencontres amoureuses qu’en 2020. Ou encore que 54% d’entre eux seront plus sélectifs sur leurs futurs rendez-vous. Ça me parle. Non pas que je sois forcément en quête de l’amour avec un hypothétique un grand « A », mais quitte à bourlinguer dans le triangle des Bermudes des dates virtuels, autant que ça en vaille la peine. Histoire d’en avoir le cœur net, j’ai testé ladite appli. Je vous raconte.
A première vue, rien de nouveau dans le microcosme des applications de dating. Toutes les infos d’usage y passent (nom, prénom, âge, photos, centres d’intérêts...). Je me lance dans une description hasardeuse de mon cas « journaliste, addict aux fruits de mer, fascination macabre pour les tueurs en série » tout y passe. J’implique même mon chat nommé George Michael dans l’affaire, sans doute pour gonfler mon côté « mignon ».
Me voilà maintenant dans la zone, là où ça se passe. Rapidement, on se rend compte qu’ici on mise avant tout sur la qualité des profils. Vous pouvez par exemple créer un compte à partir de votre Linkedin. De quoi s’assurer de la véracité du gagne-pain des utilisateurs. Moi qui voulais m’inventer une carrière de « directeur artistique », c’est raté. Malgré tout, c’est un point positif qui en appelle un autre. Sur Inner Circle, tous les comptes sont examinés manuellement avant d’être validés. Adieu fake, scam et autres filouteries. Un vrai soulagement pour ceux qui un jour jetèrent leur dévolu sur Mathilde, fringante trentenaire qui s'avérera finalement être Louis, 18 ans. Croyez-en mon expérience, c’est embarrassant.
Autre atout, ici on privilégie le réel au virtuel. L’appli est conçue de manière à rapprocher les cœurs solitaires ayant des points communs. A l’image de la fonctionnalité « Découverte » ». Vous y trouverez une liste bien sentie de spots en tous genres qui vous permet de savoir quels membres zonent dans vos bars, cafés, restos ou clubs fétiches. Francisca « aime » elle aussi Le Syndicat, Frenchie Bar à Vins et Clamato : parfait ! Quelques échanges plus tard et me voilà en mode conquérant : « Partante pour une soirée cocktails/tacos made in La Candelaria ? ». Pas emballée, ma target décline poliment la proposition.
Des évènements sont même organisés aux quatre coins du globe par l’équipe de Inner Circle. Crise sanitaire oblige, les bons plans sont aujourd’hui en stand-by, mais devraient (très) bientôt (on l’espère) faire leurs retours. Parmi les lieux choisis par l’équipe de Inner Circle ? Yeeels, Cirque d'Hiver Bouglione, Chez Mila, L'Alcazar, le Hoxton et même l’Opéra Garnier. Idéal pour faire connaissance en toute décontraction. Ça tombe bien, j’ai rencontré Anna, qui est fan d’Opéra. C’est officiel, j’ai un date.
Après notre expérience réussie, on vous recommande chaudement Inner Circle. Si vous voulez tester l’appli, c’est par ici.