Luka Luna
© LRD / Time Out Paris
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4e arrondissement : les boutiques

Le centre de Paris fait des emplettes

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  • Pâtisserie
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
L’histoire de Jojo & Co est rocambolesque. Elle commence par la reconversion de Johanna Roques, ancienne journaliste de Canal+ devenue pâtissière au marché d’Aligre en 2014. Dans ce minuscule emplacement, au milieu de la vie bouillonnante du marché, la franchement sympathique Jojo épatait avec ses merveilles nées d’une boîte à chaussures. Elle a doublé la mise en ouvrant dans le quartier de la rue des Martyrs, puis fermé son comptoir du marché d’Aligre ; et fin 2022, la terrible nouvelle tombait : Jojo n’avait plus de boutique. Après une rude année de click & collect depuis son labo des Grands Boulevards, elle a retrouvé pignon sur rue depuis cette charmante boutique du Marais au comptoir de carreaux bleus et aux murs grattés. Jojo y propose des gâteaux joueurs, créatifs, qui ont le goût des épices, des thés, des herbes, et emmene la pâtisserie fine vers d’autres horizons moins plan-plans. Comme avec la tartelette abricot et thym, cette explosive tarte aux fraises qui cache un cœur coulant de vinaigrette fraise, vinaigre balsamique et verveine ou pour l'hiver cette tarte au chaï et aux chaudes épices … Pour le petit-dej, aux quelques places assises dedans ou devant la boutique, on comprend que Jojo est aussi experte en viennoiseries, entre son démoniaque pain suisse au praliné et chocolat blond et sa babka, qu’elle fut d’ailleurs l’une des premières à mettre en avant à Paris. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addi
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  • Pâtisserie
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Et de deux pour Yann Couvreur, qui après l’ouverture de sa première pâtisserie à Goncourt en mai 2016 (rappelez-vous, on vous en parlait ici) lance sa petite sœur dans la très touristique rue des Rosiers. Soit une boutique en longueur à la déco à la fois soignée et discrète, faite de bois et de plantes vertes, qui laisse les œuvres sucrées mettre leurs charmes bien en avant. Et dans la vitrine, il y a de quoi se régaler les pupilles avant de faire vibrer nos papilles : tartes aux framboises, éclairs, tarte au citron meringuée, baba, cheesecake… C’est en tout huit pâtisseries qui sont proposées tout au long de l’année, dont la carte change selon les saisons et les envies du chef. Huit pâtisseries pour autant de petites pièces de design, et de saveurs aussi justes que gourmandes. Car Yann Couvreur développe un art à la fois simple et subtil : celui de mettre en valeur les produits qu’il utilise, et de sublimer par des associations la nature d’un fruit, d’une chantilly, d’une meringue, d’un sorbet. Parfois, ça en devient presque émouvant, comme lorsque votre cuillère plonge dans un Pavlova (l’une des cinq Fugues proposées à 10 €), emportant avec elle un peu de chantilly, de fraise, de compotée de fruits, d’aromate et de meringue dans un délicieux arc-en-ciel, sans jamais buter sur un ingrédient revêche. Comble du plaisir : ici, rien n’est trop sucré ou excessivement gras, en témoignent le cheesecake abricot-coriandre aérien (5,90 €) ou la brioche toastée minute, devant nos yeux
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  • Fripes et vintage
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
Derrière sa vitrine d’origine portant encore l’ancienne inscription « Coiffeur », Vintage Désir constitue la friperie vintage par excellence. Dans une légère odeur de poussière se niche la caverne d’Ali Baba des pièces d’occasion, dans un espace exigu et tout en longueur : des portants pleins à craquer de robes, jupes, chemises à carreaux, vestes en jeans, perfectos, manteaux, pantalons, ainsi que de nombreux accessoires disposés aux quatre coins de la boutique (chaussures, ceintures, sacs à mains et une belle collection de chapeaux).  Se définissant comme des « antiquaires de mode », Aki et Medad gèrent l’établissement qu’ils ont fondé en 2006, après plusieurs décennies dans le milieu du rétro et d’autres boutiques dans Paris. Grand bien leur en a pris car Vintage Désir, prisé des « modeuses » et des visiteurs dans ce quartier touristique, est très souvent bondé. La sélection, mêlant à la fois vintage et quelques coupes tendance, ainsi que le large choix y sont pour quelque chose, tout comme les petits prix : 5 € pour un chapeau ou une jupe, 10 € pour une robe, 15 € pour une chemise et 20/25 € pour une veste en cuir. De quoi se faire plaisir de façon tout à fait raisonnable. D’autant plus que les arrivages quasi quotidiens enrichissent et renouvellent l’offre en permanence. Passez plutôt en semaine si vous voulez vous frayer un chemin dans les rayons et dénicher des trouvailles. D’ailleurs, on vous lance le défi : réussirez-vous à en ressortir les mains vides ?
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  • Lingerie
  • 4e arrondissement
  • prix 3 sur 4
Métamorph'Ose
Métamorph'Ose
En plein cœur du Marais, cette élégante boutique libertine prend place sous de belles voûtes en pierre. Un décor légèrement gothique parfait pour apprécier les panoplies sexy et fétichistes (vinyle et cuir seulement) qui y sont présentées. De la robe classique façon Marilyn au dos/devant nu délicieusement importable, Métamorph’Ose peut convenir à une large clientèle : jeunes gothiques, messieurs qui aiment se travestir (taille du 32 au 52, pointure du 35 au 44) ou artistes qui cherchent un costume burlesque. Vous trouverez également de quoi préparer vos soirées coquines ou vos enterrements de vie de jeune fille. Côté prix, comptez entre 40 € et 75 € pour un bustier, entre 60 € et 120 € pour les corsets en cuir ou en dentelle. Quelques sex-toys, masques et colliers se trouvent à l’entrée du magasin. La boutique sert aussi de lieu d’exposition pour des œuvres érotiques, peintures et photos, et d’espace de dédicaces à l’occasion de lectures de poèmes ou de romans coquins. N’ayez pas peur si l’on ferme à clé derrière vous pour descendre au sous-sol, Martine est une gérante des plus sympathiques ! Originaire du Cap d’Agde, elle ouvre sa première boutique Métamorph’Ose dans le Sud et se donne pour défi de couvrir les naturistes, de les rendre plus beaux et plus sexy habillés que nus. Son plaisir est de voir ses clientes vivre leur corps différemment, et d’entendre leur « waouw » après un passage en cabine. Une adresse sympathique de « prêt-à-oser » et de « fétichic » à des prix rai
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  • Décoration d'intérieur
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
Fleux'
Fleux'
La morosité de votre commode Hemmes vous déprime ? Le minimalisme strict de votre armoire ELGÅ vous glace ? Pas de panique, il y a une vie après la Suède. Dépliée sur quatre adresses, toutes rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, la boutique Fleux' offre aux désespérés de la déco une profusion d’objets décalés et colorés pour réveiller leur intérieur de 5 à 7000€. Ouverte en 2005, l'antre de Luc Moulin et Gaétan Aucher concentre en son sein deux avatars contemporains : le superflu et le luxe (d’où le mot-valise Fleux'). Il n’est donc pas étonnant d’y trouver, jonchés ici ou là, des hiboux en céramique, des têtes de cerf vertes et des lampions en papier… Mais tout n’y est pas futile ! Si le maître-mot est la dérision, de nombreux objets exposés pourraient vous être fortement utiles, comme ces patères-oiseaux (15,50 € les deux), ces lampes agencées dans de vieux bocaux ou encore ces serre-livres en forme de mains (24,90 €). Une adresse qui pourrait vous rendre de grands services en matière de décoration d'intérieur. 
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  • Epiceries fines
  • 4e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Dans Sully - Morland, on entend “mort” et “lent”… La faute sans doute au Mordor de béton qui trônait là depuis des décennies : la préfecture de la Seine, bâtiment burocratico-punitif où l’on venait jadis payer ses contraventions… Pourtant, ce joli coin délaissé de Paris, battant pavillon de l’Arsenal, mérite qu’on s’y attarde, lui qui a la tête à la Bastille et les pieds dans la Seine. C’est ce qu’a bien compris le promoteur privé Emerige qui a remporté le concours visant à réenchanter le quartier et à y parachuter un peu de joie (très instagrammable), sous la houlette de l'architecte britannique David Chipperfield, du paysagiste Michel Desvigne et de l'artiste Olafur Eliasson. Adieu la froide préfecture et bonjour bonjour la Félicité, nouveau nom de cet ensemble de 45 000 mètres carrés à usages multiples avec crèche, bureaux, logements sociaux, galerie d’art, hôtel chic, auberge de jeunesse 2.0 (avec joli bar coloriste)… Et un marché en dur, nouveau projet de Terroirs d’Avenir. Les pionniers du sourcing de bons produits durables en direct de chez les producteurs ont essaimé ces dernières années. Depuis leur rue du Nil historique, les étals du turfu créés en 2008 par Alexandre Drouard et Samuel Nahon ont pris place rue Jean-Pierre-Timbaud, rue des Dames ou rue Paul-Bert. Au sein de la Félicité, toutes les boutiques Terroirs d’Avenir se pelotonnent sous une majestueuse halle de béton et de verre : poissonnerie, boucherie, primeur et crémerie à l’intérieur, et, aux abords du ma
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  • 4e arrondissement
  • prix 2 sur 4
Luka Luna
Luka Luna
Technique de séduction ? Luka Luna garde sa part de mystère. On a pourtant mené l'enquête. S'agit-il d'un concept-store ? « Je n'aime pas ce mot, puisqu'il n'y a pas de concept », a répondu sa propriétaire. Que signifie « Luka Luna » ? « Rien », a-t-elle encore soutenu. Ah... « Oui, tous les autres noms étaient déjà pris. » Bon. De surréaliste, cette adresse située à la lisière du quartier des Halles et du Marais n'a pas que le blason. Parmi les centaines de cadeaux et objets de décoration qui peuplent cet endroit, on trouve vraiment d'incroyables bibelots, et à prix très variés. De quoi plaire à tout le monde... Ou à personne. Safari. On décide d'avancer prudemment, en commençant par des articles assez classiques. Cartes du monde à colorier, cadres, corbeilles rigolotes et tabourets en forme de bâtiments... Jusqu'ici, tout va bien. Mais une seconde d'inattention et nous voilà dans une zone marécageuse, où se battent en duel figurines de nourrissons et bols en forme de visage humain. On s'éloigne bien vite de ce drôle de rayon anthropologique, direction les accessoires pour Homo Sapiens. On souffle un peu entre de sympathiques sacs à dos ou en bandoulière colorés (environ 100 €), des chaussons pour enfants et adultes (de 22 à 29 €), des bijoux et des montres (plus de 150 €).  Retour en pleine nature avec un faux arbre découpé (299 €), des horloges clair de lune (142 €), un banc en paille (de 665 à 1 310 €, selon la taille) et une armée de papillons encadrés. C'est la faune to
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Aux Comptoirs du Chineur
Aux Comptoirs du Chineur
« Bonjour, j‘ai perdu un bouton de chemise… Ne bougez pas, je vais vous trouver ça avec une aiguille et du fil. » Des scènes comme celle-là, vous en verrez souvent dans l’inclassable boutique Aux Comptoirs du Chineur en plein cœur du Marais. Quelque part entre la friperie, le disquaire et la boutique vintage, vous voici au cœur d’un joyeux bordel rempli de curiosités datant des années 1940 aux années 1990. Et il y en a pour tous les goûts : vinyles, robes d’époque, skates, mobilier, machines à écrire, rétro-gaming et autres babioles. Laurent (le patron et excellent chineur) brasse de tout et sa conception du commerce ne s’arrête pas là. Ici, on achète, on vend ou on échange. Intéressé par un tee-shirt ? Plutôt que de faire chauffer la carte, vous pouvez aussi bien tomber le vôtre et l’échanger directement (ça marche aussi avec un ticket resto !). Certaines pièces valent leur pesant d’or. Derrière ce foutoir organisé, se cache un véritable nid à trésors. Une planche Dogtown de 1987, la légendaire platine de DJ Tekniks MK2, une sublime guitare Ecomaster 400 de 1961 ou un magazine Lui imprimé en 1965. Des raretés qui se négocient et qui font de ce lieu un endroit particulièrement apprécié des collectionneurs et des nostalgiques, à condition d’aimer fouiller. 
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  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
Dollhouse
Dollhouse
Créé en 2005 et exclusivement tenu par des femmes, Dollhouse est un vrai boudoir dédié à l’érotisme féminin. Avec sa vitrine colorée et son rez-de-chaussée tout rose, cette boutique du Marais lève le tabou qui règne souvent sur les sex-shops parisiens (avouons qu'ils font parfois un peu peur). Du soutien-gorge au corset en passant par le porte-jarretelles ou encore les nippies (petits bijoux de peau conçus pour masquer les tétons), tous les accessoires nécessaires à une nuit chaude sont là. Si vous êtes hésitante, demandez conseil auprès des Dolls (les vendeuses) qui sauront vous aiguiller en toute discrétion parmi les nombreux produits proposés. Notez que Dollhouse ne fait pas uniquement dans la dentelle. La boutique décline le plaisir féminin sous toutes ses formes : boules de geisha (de 18 à 130 €), vibromasseurs (de 45 à 149 €), menottes en métal (16 €) ou encore collier de soumission (55 €). On y trouve également des accessoires de jeux comme les célèbres dés (de 5 à 18 €), des DVD ou  des livres – du guide pratique à l'étude sur le changement de sexe. Et comme tous les plaisirs sont permis, ces messieurs y trouveront également leur bonheur : cockring (7 €), masturbateur (30 €), sextoys en acier chirurgical (365 €), etc. Chez Dollhouse, les mini prix côtoient le luxueux dans un seul but : la quête du plaisir. Seul point noir, l’absence de choix pour les homosexuels (même si certains produits comme les DVD sont proposés pour les lesbiennes). Mesdames, n’hésitez pas : ici,
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  • prix 2 sur 4
Sissi's Corner
Sissi's Corner
En matière de dépôt-vente, les devantures rose bonbon semblent être légion. Sissi’s Corner ne déroge pas à la règle et offre une belle vitrine bubble gum aux passants de la rue des Tournelles. Un dépôt-vente quasi trentenaire, rebaptisé il y a cinq ans. « Je trouvais le jeu de mot avec le nom de la rue un peu désuet (Autour d’elle) » raconte la très charismatique Sissi, nouvelle propriétaire des lieux. Une tripotée de fringues classées par taille/catégorie (jupes, pantalons) et par couleur (cardigans) et qui ne se limite ni aux articles de marques ni aux produits neufs. « Mais attention pas question ici de vintage, rappelle Sissi, je ne suis pas une fripe ! » Pantalon de tailleur, jupe écossaise, gilet sans manche ou carrément manteau de vison, on y trouve de tout, à des prix tout-à-fait encourageants. Comptez 60 euros pour une veste See by Chloé ou encore 120 euros pour des Jimmy Choo intactes. Les dépôts se font sur rendez-vous les mercredis et jeudis. • Le petit plus : la grande sélection d’accessoires (sacs, chaussures, bijoux).  
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