Avez-vous déjà imaginé un lieu où tous vos fantasmes de chaussures seraient réunis ? De l’imaginaire à la réalité il n’y a qu’un pas : nichée au cœur de Paris, dans le quartier Etienne Marcel, la boutique 58m propose d'exaucer vos vœux. Créée en 2005 par Marion et Sophie Rioufol, l’enseigne est aujourd’hui l'une des références shopping de nos pieds adorés. On s’y rend en connaissance de cause mais aussi en néophyte car lorsqu’on passe devant sa devanture pop, difficile de résister à la curiosité qu’elle suscite.
Chic, boots & rock’n’roll
Classique, chic, tendance, fantaisie : chez 58m, il y en a pour toutes les envies et même toutes les folies. Ici la chaussure est fonctionnelle certes, mais se présente aussi comme une œuvre d’art à part entière. Sous le regard attentif de Sophie Rioufol, on flâne devant les bottines A.P.C., les derbies Church’s ou encore les superbes bottes en daim so 70’s d’Avril Gau. Dans ce grand espace lumineux imaginé par le designer David Exbrayat, les marques les plus prestigieuses se côtoient (Michel Vivien, Jérôme Dreyfuss, Marc Jacobs ou même Kenzo) pour le plus grand bonheur des « shoeistas » qui peuvent également craquer sur les paires démentes de la créatrice en vogue, Charlotte Olympia. Coup de cœur d’ailleurs pour ses folles compensées étoilées, hommage aux années disco mais clin d’œil surtout au regretté David Bowie et à son personnage de Ziggy Stardust.
Pop culture
58m c’est aussi des sacs originaux, des accessoires qui font mouche et des bijoux parfaits pour twister ses looks. Côté maroquinerie, il y en a encore une fois pour tous les styles. Mais impossible d’ignorer les superbes pièces de la créatrice Anya Hindmarch dont les créations pop chic sont pile dans l’air du temps. Ses derniers modèles rendent hommage notamment à des petits personnages que l’on croise souvent dans les rues à savoir les fameux Space Invaders. Ou quand le ludique rencontre l’authentique et surtout un savoir-faire inégalé… A la tête de ce lieu presque trop beau pour être vrai, Sophie Rioufol orchestre minutieusement un ballet stylé grâce à trois mots d’ordre : féminité, qualité et originalité. Le tout saupoudré d’une once d’excentricité modérée.