Le 6 août 2014, la jolie boutique de créateurs Ambrym s’installait rue des Vinaigriers dans le 10e. Un quartier taillé pour cette griffe douce et eco-friendly imaginée par deux copines qui se sont rencontrées sur les bancs de l'ESMOD. Si elles gèrent ensemble leur boutique parisienne, « Ambrym, c’est d’abord Gabrielle », raconte Marion.
Car c’est du côté d'Ambrym, une île de l’archipel du Vanuatu qu’elle a grandi. Après une année passée dans le 12e, rue Crozatier, Gabrielle et Marion ont finalement trouvé le quartier idéal pour promouvoir leur ligne de vêtements et de bijoux. Un style tribal, contemporain, urbain et féminin (oui, tout ça en même temps) dans des coupes amples, plutôt japonisantes. « On imprime en sérigraphie les aquarelles de Gabrielle, autant sur textile que sur papier. Elles font partie de l’univers de la boutique. » Des dessins qui font l’ADN d’Ambrym et que l’on retrouve sur des t-shirts, vestes de costume, pantalons… « Nous essayons de n’utiliser que des matières bio, recyclées, et naturelles. Des textiles nobles comme le lin, la maille tricotée, la laine ou encore la soie. »
Les prix sont donc assez élevés, mais à juste titre, puisque outre la qualité des matières et des coupes, tout (ou presque) est ici made in France. Une bonne nouvelle pour l’industrie française ! La céramique des boucles d’oreille provient de Bretagne, et une bonne partie de la production est installée au soleil dans le sud de la France. Voilà pourquoi la veste de costard vous coûtera la bagatelle de 375 euros, la robe 200, et le t-shirt 100. Car oui, la qualité a un prix.
On retrouve d’ailleurs le style aérien d’Ambrym jusqu’au Japon et dans les très sélect boutiques Anthropologie. Dernière chose, ne vous étonnez pas si vous croisez des bracelets signés Ishi et des lunettes polarisées Boca, puisque Marion et Gabrielle invitent fréquemment d’autres créateurs à s’exposer chez elles.