D’abord iconique comptoir de nuit à Soho, puis chanson de Pulp, Bar Italia est devenu un disquaire-café à cent mètres du Père-Lachaise, ouvert par Massimiliano Diliberto Paulsen. Dans cet ancien rade de quartier, le Palermitain passé par le Silence de la Rue et Balades Sonores a usiné un espace grand comme une Fiat 500, où l’on digue entre deux ristrettos.
Dans les rayonnages garnis d’un gros millier de disques – majoritairement du neuf et au prix du marché (25-30 € le 33 tours), on touche un peu à tout, entre noms clinquants de l’indé rock du moment (King Gizzard, Wet Leg ou Grian Chatten), lubies ancestrales du patron (The Verve, The Smiths, Slowdive) ou compiles incontournables (Born Bad). Et bien sûr, il y a la partie Made in Italy, célébrant les artistes de la Botte toutes sauces et générations confondues. A la volée, on y trouve le maestro pop-rock Lucio Battisti, les italo-futuristes de Calibro 35 ou les rockeurs bergamasques de Verdana.
A signaler une platine d’écoute et un bac d’occases à partir de 1 € où l’on a repéré des disques de The Cars, Blondie ou Bronski Beat. Et à la belle saison, il y a quoi de se poser en terrasse pour laper un kawa ou s’enfiler une pâtisserie entre deux disques.