Sortir avec un mec dont le seul objectif est d’être hype n’a qu’un avantage : lui piquer ses bonnes adresses sapes. Ce fut notre cas alors qu’on découvrait Célia Darling grâce à celui dont l’orgueil option attention whore était remonté à bloc. On comprend sa jubilation : c’est une boutique où habitué(e)s et faune de la Fashion Week se précipitent pour dénicher inspiration et pièces uniques. Il ne faut pas se fier au minois effarouché de la fondatrice. Pas franchement vendeuse dans l’âme, Célia a abandonné le monde de l’art pour chiner des vêtements des années 40 aux années 90. Sa force, c’est l’editing. Chaque pièce est rigoureusement sélectionnée pour sa capacité à être mélangée au vestiaire contemporain.
Elle passe les tendances au crible et réussit le pari de mélanger des trouvailles Christian Lacroix, Pucci ou Jean-Louis Scherrer à des pièces sans marque qui s’inscrivent tout autant dans les tendances actuelles. Anti-« effet déguisement », Célia Darling se démarque également des mastodontes de la fripe au kilo achetée en salle des ventes ou sur Internet. Ici, chaque pièce est un coup de cœur qui ne demande qu’à être adopté par un(e) fan de mode. T-shirts Fila à 35 €, capes Yves Saint Laurent à 800 € mais aussi chapeaux 80’s, trenchs léopard, jeans dorés 90’s, pulls rainbow… Tout est possible.
Si l’on ne devait emporter qu’une pièce :
On ne part pas sans une combi-pantalon des années 80, de 90 à 150 €, une des obsessions mode de Célia qui les appelle « jumpsuits ». On est fashion ou on ne l’est pas.