L'histoire de Sonia, la propriétaire de ce joli magasin de bijoux, est de celles qui font sourire. A l'origine, cette jeune femme travaillait dans la finance et ne faisait que dessiner des modèles à ses heures perdues. Jusqu'au jour où elle s'est acheté quelques ustensiles pour fabriquer un bijou de ses propres mains. Une révélation : « Comme un premier jour de fête, une première nuit d’amour », s'émeut-elle sur son site web. En 2013, elle saute le pas et quitte carrément son job pour ouvrir une boutique-atelier. Eiden était née.
Ici, tout se passe dans une seule grande pièce, lumineuse et très coquettement aménagée par la créatrice. Partout, des objets de décoration rapportés de voyages, qui se fondent parfaitement à son univers créatif « rock, bohème et vintage ». Au fond, le coin atelier, où Sonia conçoit ses bijoux face à un large étalage de plumes en métal et accessoires fantaisie. A l'avant, la partie commerce, où l'on a envie de tout acheter.
On trouve chez Eiden des pièces en plaqué, patinées et ornementées de perles fines ou pierres naturelles. La mode amérindienne traverse harmonieusement la collection : colliers et sautoirs avec visage d'Indien, boucles d'oreilles et bracelets en forme d'oiseau et autres ornements d'inspiration volatile. La designer propose même ses propres dreamcatchers (« attrape-rêves » des Américains natifs destinés à empêcher les cauchemars). Dans un style plus classique, on peut craquer pour des bagues en laiton couvertes d'argent, or ou bronze, ou des bracelets en forme d'épi de blé, également disponibles dans les trois tons.
Tant qu'à évoquer l'argent et le blé, venons-en aux tarifs, plutôt doux : 34 à 39 € les bracelets, 29 à 48 € les boucles, 35 à 79 € les colliers. Des prix qui ont permis à la marque de grandir rapidement et d'accueillir récemment Emilie, la meilleure amie de Sonia. Car si cette adresse de la rue du Faubourg Montmartre reste la seule boutique du nom, les articles se vendent dans une trentaine de points en France et dans le monde. Sans compter l'e-shop, sur les pages duquel on peut admirer la bijoutière porter ses créations « Wild Women ». Décidément, on dirait que Sonia a trouvé son jardin d'Eiden...