Il était une fois une brochette d’audiophiles (Aimadeddine Aroui, Jonathan Mathieu, Matthieu Couturier, Christophe Chéreau, la DJ Louise Chen…) qui rêvaient d’un lieu à la hauteur de leur passion dévorante pour le son. Ces fondus des platines, ces graves et des aigus, ces amoureux des pressages originaux ont donc ouvert en 2023 Hark, paradis en triptyque pour mélomanes transis.
D’abord, une partie disquaire surveillée par deux énormes enceintes maison. Dans les bacs, des vinyles d’occasion dûment nettoyés et étiquetés avec leur style, leur état, leur année (on n’est pas chez des Mickeys). Les genres ? Plutôt jazz, rock indé, soul, hip-hop qu’italo-disco ou techno. Les prix commencent vers 10 € et s’envolent bien plus haut (Paname City Rappin’ de Dee Nasty à 350 balles, par exemple). L’agence de musiciens Grand Musique Management étant dans l’affaire, cela facilite la programmation d’événements cools comme la vente d’une partie de la collec’ de Boombass, des lives ou des sessions d’écoute de nouveautés.
Hark propose aussi la vente de matériel audio comme des platines héritées de Radio Luxembourg du siècle dernier, révisées jusqu’au dernier boulon, des amplis vintage, des enceintes maison fabriquées dans l’atelier voisin. Et si votre propre matos vous lâche, Hark peut lui rendre sa gloire passée (les fondateurs s’y connaissent, ils tenaient HiFi Store). Bref, voilà le nouveau couteau suisse de votre discothèque.