Kesskecé Koikonboi ? Une petite cave de vins vivants ouverte par Charlie Ragot, caviste autodidacte pour d’autres jusqu’à ce qu’il se lance solo en 2019. Dans sa petite salle du 18e s’aligne une belle famille de magnums (la passion de la maison) de viti plus ou moins sous le radar : le beaujolais du domaine des Chopins de Germain Santailler, jeune disciple du grand Jean-Claude Lapalu (41,80 €), ou le languedoc Mégalodon d’Aurélien Petit (41,60 €). Ça fait toujours son petit effet quand on débarque avec une grosse bouteille à un dîner !
Ne cherchez pas de bizarreries allemandes ici : Charlie ne fait que de l’achat direct chez des vignerons français qu’il connaît et apprécie comme le Jurassien Denis Roueire et son gouleyant Son du Canon. Côté prix, ça monte rarement au-dessus de 20 € la quille. Sur les étagères, on repère aussi une petite offre de bières craft (La Piautre, Flügge…) et de spiritueux artisanaux (eau-de-vie de cidre d'Isabelle Richard et Marc Frocrain, fine Camarade Soleil). Bonus : son association avec la cave/salon de tatouage (eh oui) Gouttes, à dix minutes à pied, permet à Charlie Ragot d’avoir un peu de place pour organiser des rencontres et des dégustations.