Chercheminippes
© EP / Time Out Paris
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Le 6e arrondissement : les boutiques

Direction le centre de Paris pour rhabiller sa penderie de la tête aux pieds

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Toutes nos (bonnes) adresses dans le quartier

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  • Pâtisserie
  • Rennes-Sèvres
  • 4 sur 5 étoiles
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La pâtisserie de Cyril Lignac
La pâtisserie de Cyril Lignac
Pour qui ? Les gourmands amateurs de télé-réalité.Le gâteau culte ? L'Equinoxe et sa mystérieuse robe grise. Faut-il encore présenter Cyril Lignac ? Médiatisé depuis 2005 grâce à l’émission "Oui Chef !", le chef-pâtissier traîne depuis son petit accent de l’Aveyron sur tous les plateaux télé, de "Top Chef" au "Meilleur Pâtissier".  Le Ruthénois ne colonise pas seulement le petit écran. A Paris, il est aussi à la tête du bistrot Chardenoux rue Jean Vallès, d’une chocolaterie et évidemment d’une pâtisserie. Inutile de traverser tout Paris, Cyril Lignac possède aujourd’hui cinq boutiques aux quatre coins de la capitale : dans les 6e, 11e, 15e, 16e et 17e arrondissements de Paris. Des petits espaces à la décoration sommaire et où l’on déguste pains et friandises. Baguette tradition ou aux céréales, pain au levain naturel ou pain de campagne : chaque miette de ces pains – façonnés à la farine de la minoterie de Viron et au beurre de Charentes Poitou – sont estampillés Agriculture Biologique. Comptez 1,20 € pour une tradition finement dorée. Côté pâtisserie, Cyril Lignac s’est associé à Benoît Couvrand (ex-Fauchon) pour offrir une petite ribambelle de créations classiques, gourmandes et régressives. Pour preuve l’Equinoxe, LA pâtisserie signature du lieu proposée à 6,50 € la part individuelle. Un gâteau (gris !) tout en rondeur confectionné à partir de crème légère à la vanille Bourbon, de caramel beurre salé et d’un croustillant praliné au spéculoos. Le tout enrobé d’une...
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  • Saint-Germain-des-Prés
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Les Deux Magots, le Café de Flore, la Brasserie Lipp… Avec des voisins aux historiques aussi encombrants, l’Ecume des Pages devait trouver son créneau. Ce sera les horaires à rallonge ! Lancée au début des années 1980, cette librairie – rachetée par Bolloré à l’été 2023 mais bénéficiant d’une charte d’indépendance qu’on n’espère pas fictionnelle – est aujourd’hui le marque-page des lecteurs membres de la branche CGT Insomnie, les accueillant tous les soirs (sauf le dimanche) jusqu’à minuit.   Premier conseil de visite (éprouvé) : venir tard. Vous allez voir, l’ambiance y est un peu particulière, entre pas feutrés, regards en coin et bons conseils des libraires glissés à voix (presque) basse. Comme les horaires, le fonds, garni de plus de 40 000 ouvrages, amadoue le plus grand nombre, entre généralités et refs plus pointues. L’alcôve dédiée aux livres d’art est abondamment fournie, idem pour le rayon jeunesse. Il y a aussi de quoi faire côté littérature étrangère, en sciences humaines ou en poche tout au bout de l’échoppe. En passant à la douloureuse, vous tomberez sur un mur entier réservé aux volumes de la Pléiade. En parallèle des rencontres, des focus réguliers sur des auteurs et éditeurs animent les étals. Bref, une librairie à recommander… Mais pas trop fort, les voisins, vous savez comment ils sont.
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  • Chocolateries et confiseries
  • Odéon
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Maison Mulot
Maison Mulot
Cette critique ne concerne que la partie chocolats et confiseries.Depuis fin 2016, Fabien Rouillard a su reprendre avec respect et intelligence cette belle maison orchestrée jadis par Gérard Mulot et son épouse. L'ex-Chef Pâtissier du Lucas Carton, ancien Directeur de Création chez Fauchon, y est allé en douceur pour faire évoluer la maison dans une forme de modernité, sans en trahir les valeurs d’authenticité et de qualité qui font son succès. Car ici, tout est le fruit d’un travail artisanal "à l’ancienne". Depuis 1974, les créations sucrées connaissent, Rive Gauche et au-delà, une réputation non usurpée. Des chocolats d'une belle précision, équilibrés, onctueux (attention : ouvrir la boîte rose, c'est courir le risque d'en dégommer plusieurs de suite). Il y a dans cette maison qui traverse le temps et les tendances quelque chose d'infiniment touchant. Pour Pâques 2018, on retiendra ce poisson et cet œuf au chocolat au lait, arc-en-ciel pastel, enrubannés comme une nostalgie des années 60.  A noter, deux autres enseignes : 93 rue de la Glacière (13e). Magasin ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 19h30. Et la boutique-salon de thé du 12 rue des Quatre Vents (6e). Du mardi au samedi, de 11h30 à 18h.
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  • Librairies
  • Saint-Michel
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Un Regard Moderne
Un Regard Moderne
Vous vous rappelez des géniales idées de rangement de livres de Gaston Lagaffe ? Eh bien le Regard Moderne, c'est pareil... en mieux. Des piles de bouquins hautes de plusieurs mètres, des étagères inaccessibles cachées derrière des colonnes et des colonnes de papiers, des couloirs où l'on ne peut passer qu'en rentrant le ventre, qu'en y progressant lentement de peur de faire bouger un livre qui ferait s'écrouler tout ce précaire édifice. C'est Jacques Noël qui a imaginé cet endroit, avant de laisser à sa mort son successeur prendre l'échelle pour ranger immuablement ces précieux volumes, qu'il s'agisse de beaux ouvrages sur Duchamp, des fascicules immenses de Blanquet et de United Dead Artists, des recueils de poésie surréaliste, des romans beat en VO et autres trucs SM bizarres. Libraire depuis les années 1960, longtemps aux Yeux fertiles à quelques mètres de là, Jacques a ouvert ce magma d'encre et de papier en 1991, entretenant l'héritage de la Beat Generation : on ne dirait pas aujourd'hui, en regardant les luxueux hôtels pour touristes qui encadrent l'angle de la rue Saint-André-des-Arts, mais c'est bien ici qu'échouèrent Ginsberg, Burroughs & Co, il y a plusieurs décennies de cela. Vous l'aurez compris, Un Regard Moderne, dont le nom évoque évidemment le supplément de Libé que pilotaient les graphistes de Bazooka à la fin des années 1970, ne propose pas que du neuf. Ici, il y a absolument tout : de la musique à la BD, des brochures autoproduites aux petits romans...
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  • Traiteurs
  • Rennes-Sèvres
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Maison Vérot (Saint-Placide)
Maison Vérot (Saint-Placide)
Chez les Vérot, on est charcutier-traiteur de grand-père en petit-fils. Fondée en 1930 par Jean Vérot à Saint-Etienne, cette Maison d'excellence est reprise par le fils Pierre (sacré MOF en 1976), qui lui-même transmet le flambeau au sien, Gilles. Lequel décide de s'installer à Paris en 1997 avec sa femme Catherine... Pour le plus grand bonheur des pâtéphiles ! Vice-Champion du monde 2011 de pâté en croûte, Champion de France 97 de fromage de tête (Trophée Jean Carmet), j'en passe et des meilleures : impossible de résister à leurs créations hautement photogéniques. Une, deux, trois, quatre et désormais cinq boutiques plus tard (le tout nouveau Food Court planqué au sous-sol des galeries Lafayette des Champs-Elysées), c'est devenu un petit empire à l'échelle de la capitale.  Et pour cause : une pâte laissée à reposer toute une nuit, des viandes triées sur le volet en provenance d'excellents éleveurs, cuites à feu doux, sans sel nitrité (ce rose bonbon artificiel, accusé de provoquer des cancers colorectaux). Mais aussi et surtout, une vraie conscience de la saisonnalité. Parmi les créations printanières de ce mois d'avril, on craque pour le pâté à l'épaule d’agneau du Quercy, subtil sucré-salé aux pommes caramélisées et amandes craquantes (5,50 € les 100g). Ou la Couronne de Bigorre, autre fantasme pour gourmands : un pâté en croûte estival mixant poulette et porc noir de Bigorre sur fond de caviar de légumes (6,20 € les 100g). Fâché.e avec le pâté ? L'autre re-sta du...
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  • Boulangeries
  • Rennes-Sèvres
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Les habitants du 9e arrondissement connaissaient peut-être l’excellent travail de Seo Yongsang, resté pendant une dizaine d’années au Grenier à Pain. Aujourd’hui à la tête de son propre lieu – pâtisserie, boulangerie et salon de thé –, il mérite sans mal que l’on traverse la Seine pour lui ! On peut fréquenter Mille & Un comme une boulange de quartier classique et repartir avec une baguette, un flan à la vanille et un croissant. Mais ce serait passer à côté de la raison d’être des lieux.  C’est dans la fusion – le gros mot est lâché ! –  que Mille & Un séduit, le cul entre deux chaises séparées par quelques milliers de kilomètres, de la France à la Corée. Il faut absolument goûter le “pat pain”, une petite brioche ronde fourrée à la confiture de haricots rouges et à la chantilly. Le flan au sésame noir – un des tout meilleurs de Paris –, la madeleine au matcha avec sa très fine coque craquante de chocolat blanc parfumé, ou les différents roulés, légers comme tout, tout ça est absolument divin.  Sur place, on en profite pour s’essayer au bingsu, cousin coréen du kakigori japonais, un bol de glace râpée servie avec des fruits, de la pâte de haricots rouges et autres toppings savants. Si ce n’est une fâcheuse tendance à oublier toute saisonnalité, ce Mille & Un frôle la perfection sucrée voyageuse. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !  
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  • Rennes-Sèvres
  • prix 1 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Alerte institution : Chercheminippes met un coup de pression aux dépôts-ventes de Paris depuis plus de cinquante ans. Rue du Cherche-Midi (on vient de comprendre le jeu de mots) trônent fièrement les sept magasins de l’enseigne et son resto italien (tant qu’à faire). Chercheminippes, c’est un magasin pour les dépôts, un espace déco/maison (au 106), un espace femme prêt-à-porter et créateurs (au 109), une boutique homme dédiée (au 111), le luxe femme (au 114), les accessoires (au 110) et l’espace mode enfant (au 124). Oui Madame, tout ça à la fois. Rendez-vous est pris dans la boutique prêt-à-porter et créateurs femme et c’est avec surprise qu’on découvre des pièces pleines de cachets à des prix carrément cool. Le moins : l’endroit est sans grande personnalité. Le plus : ce sont ces dizaines de portants sur lesquels les plus belles fringues des jeunes filles bien nées du 6e arrondissement nous tendent les bras, à prix cassés. Chercheminippes revend les dépôts de ses clientes à 50 % du prix neuf en magasin, voire plus. Résultat, du pull cachemire en veux-tu en voilà, du chemisier, de la blouse, de la jupe crayon, du pantalon de working girl, du manteau BCBG, du agnès b., Paul & Joe et Sonia Rykiel comme s’il en pleuvait tout comme, ô joie, des pépites ultrabranchées qu’on ne s’attendait pas à voir. Allez là, le sweat Yazbukey à 49,90 euros, yolo le top JOUR/NÉ à 29,90 euros, oh oui le blazer en laine gris Givenchy à 136,50 euros et j’en passe. Sans parler des superbes...
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  • Saint-Michel
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Pour qui ? Les gros gourmands qui veulent un chocolat "qui en jette"Choco culte ? Les laits, pralinés, rochers... Et surtout, surtout, la demi-sphère fourrée au caramel coulant/citron vert.  Fou de motos et d'art, Patrick Roger a choisi dès l'âge de dix-huit ans l’univers du chocolat pour exprimer sa créativité. Après avoir ouvert sa première boutique à Sceaux (avec un labo dernier cri), le zigue s’est installé à Paris. Ses bonbons de chocolats, très gourmands, parfois un peu trop sucrés à notre goût, font surtout les délices des amateurs de chocolat au lait.  C'est pas pour rien qu'on le surnomme le Rodin du chocolat : chaque fête est pour lui l'occasion de créer de nouvelles sculptures totalement dingues — on se souvient encore de cet arbre de Noël de dix mètres pour le Téléthon. Et visiter l'une de ses boutiques ressort presque de la démarche muséale : on vient reluquer ses primates géants en chocolat, sculptés au détail prêts, comme on admirerait une toile expressionniste. Patrick Roger, c'est aussi et surtout un empire qui pèse, autant que votre taux de cholestérol : pas moins de dix boutiques en tout ! Une à Sceaux, une à Saint Germain-en-Laye, sept à Paris et une à Bruxelles, employant une vingtaine de personnes en atelier et une quarantaine dans les magasins. A ceux qui lui diront qu'il s'est pierre-cardinisé (ou pierre-hermé-isé), le MOF Chocolatier de l'an 2000 répondra qu'il continue de mettre un point d'honneur à sourcer des produits de qualité : oranges de...
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  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Arnaud Larher
Arnaud Larher
Produit culte ? Le baba, le kouign-amannBien vu ? Un MOF à prix maîtrisé, youpi ! Arnaud Larher, c’est le pâtissier intemporel, le MOF loin des modes, installé à Paname depuis presque... vingt ans ! Alors on va réviser nos classiques avec lui. Et pour ça, autant choisir la boutique paisible de la rue de Seine, à l’écart du fief montmartrois. Espace propret, accueil aimable : premier bon point ! Vu que le sieur Larher est breton, impossible de ne pas tester le kouign-amman (2,90 €). Et WAOUH, il est bon comme dans le Finistère : feuilleté, caramélisé et beurré (bon ok, peut-être pas autant que là-bas quand même). On continue avec la tarte tatin orange comme l'auto-bronzage de Trump (5,90 €). Les pommes sont fondantes et scellées dans une gelée bien caramélisée. Attaque acidulée et finale douce amère... La partition est fort sucrée, mais s’équilibre avec le petit nuage de chantilly. La base crunchy titille bien les chicots. Ça passe crème ! Double shot de praliné ensuite avec le Paris-Brest (6,10 €) et le mille-feuille (5,90 €). Les deux sont gourmands et régressifs. La surprise vient encore des textures, mais on ne vous en dit pas plus !  Le meilleur pour la fin avec le Baba du Chef (6,10 €) : une belle éponge imbibée d’un excellent rhum agricole martiniquais vieilli en fûts de chêne, punché par un sirop d’agrumes. Généreux et décadent ! À noter aussi : la belle gamme de chocolats et macarons.Autres adresses parisiennes : - 53 rue Caulaincourt, 18e (du mardi au samedi de...
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  • Parfumeries
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  • prix 3 sur 4
Le Labo
Le Labo
Imaginé par Edouard Roschi et Fabrice Penot en 2006, Le Labo s’inscrit dans un désir d’expertise et d’exclusivité, dans une volonté de proposer des parfums frais, unisexes, complexes et faits main. Si on compte quatre boutiques parisiennes, la marque ne recense que vingt-deux boutiques dans le monde et une quarantaine de corners. Le Labo a fait du chemin depuis son entrée chez Colette. « Nous travaillons sans stock, explique Agatha, responsable des boutiques parisiennes. Pour garder un maximum de fraîcheur, les parfums sont mis en flacon sur place devant les clients. » Un processus expliqué avec pédagogie, fiole à la main. « Les clients ont parfois une idée erronée des senteurs qu’ils aiment parce qu’elles sont associées à des parfums qu’ils portent ou qu’ils apprécient. » L’orgue à parfums situé derrière le comptoir devrait étouffer quelques idées reçues sur le patchouli, la bergamote ou le vétiver. Flacon minute Ce n’est qu’après avoir sélectionné la fragrance de votre choix parmi les quinze propositions (de la plus légère Ambrette 9 à la plus puissante Patchouli 24), que le technicien procède au mélange d’alcool, d’eau et d’huiles dans le coin labo. Le cœur du parfum – les huiles maturées – est conçu au préalable par un nez (Annick Menardo, Maurice Roucel, Daphné Bugey…) et ensuite élaboré par des laborantins. Le numéro accolé au nom correspond au nombre d’ingrédients qui composent le parfum et le rendent si complexe, 31 pour la Rose, 17 pour le Jasmin. Une quinzaine...
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