Sablé comme jamais ! Après le chocolat et la glace, Alain Ducasse, le tycoon de la gastronomie nationale, s’attaque au biscuit. On est très loin du BN sécos de nos sorties d’école mais plutôt sur des sablés aux manières bijoutières. Car sa boutique-atelier de la rue de la Roquette fleure bon le beurre chaud et les goûters d’antan (et le marketing habile). Les biscuits sont façonnés sur place par la pâtissière Flora Davies, à l’artisanale, à base de beurre bio du Cotentin, de chocolat maison et de farines du producteur lotois Philippe Guichard.
Dans la boîte “découverte” 18 pièces (36 €) se dévoilent des sablés hexagonaux (“les hexas”). Pas question d’en mettre quatre d’un coup dans la bouche (on vous voit) : on les déguste du bout des lèvres, chaque sablé ayant son degré de friabilité et son accord majeur : au blé, vanille et agrumes ; au riz, trois vanilles et amande ; au pois chiche, miel, chocolat ; au mélilot, grué de cacao et chocolat… Un beau moment de dégustation céréalière. Option plus salace : “le palet”, soit deux ronds de pâte superposés collés au praliné cacao, pistache ou orange et nappés de chocolat noir. Et en boutique, le biscuit mène la vie de gâteau car on peut aussi se faire dresser les sablés minute, en version pâtissière, garnis de marmelade citron, de crème noisette ou chocolat (6 € la pièce).
On repassera pour essayer les cookies-barres choco-noisette (4 €) et les tablettes à croquer multigraines (10 €) mais une fois de plus, le cuisinier/entrepreneur monégasque (du)casse le game des commerces de (fine) bouche.