Idées longues et circuits courts : telle pourrait être la devise de ces épiciers qui savent dire “alimentation durable” en verlan sans bafouiller. Car la team du Zingam (= “magasin” à l’envers) menée par Lelio Stettin et Tania Grawitz alourdit consciencieusement les cabas depuis 2014. Leur truc ? Du direct producteur trié sur le navet – et à prix copain.
Dans les cagettes de leurs boutiques, des indispensables du garde-manger de saison, en bio ou en agriculture raisonnée, qui indiquent leur département d’origine (à vous de jouer) : des pommes du 55 (la Moselle vous dites ? Presque !) ; des patates du 60 ; du céleri-rave du 26 ; des échalotes et des courges du 13 (vous nous prévenez quand vous avez un bingo)… Un rayon frais ras la gueule de mozza italienne (6,50 €) ; de précieux poissons fumés de l’île de Groix ; d’huîtres moyennes (13 € la douzaine), de beurre fermier (5 €)… Et aussi des pâtes bio italiennes (2-3 €), de super confitures ardéchoises à chanter “Fruit from Desire” (5 €), des frometons et de la charcute à la découpe comme ce Prince de Paris qu’ils glissent aussi dans leurs ‘dwichs le midi (4,50 €)…
Au rayon glouglou, des vins naturels qui font mieux que dépanner à l’apéro avec de vraies pépites tel ce blanc Nedjma d’Ardèche (17 €) ou cet Uva Arbosiana 100 % poulsard du Jura (30 €). De quoi bien remplir sa zingamelle.
Autre boutique au 51, rue de la Fontaine au Roi, 11e et au 74, rue des Martyrs 18e