C’est minuscule chez Les Beaux Mecs. Nichée rue Jules-Vallès, la boutique de Valérie Bornes entasse des centaines de pièces ultramode pour homme dans 14 mètres carrés, exploités jusqu’au plafond. Comme à la maison, la dame nous reçoit à l’ancienne, le sourire aux lèvres et prête à nous faire un café pour le plaisir de discuter.
L’idée de cette ancienne de l’industrie du luxe (« dans la logistique hein, dans les bureaux »), c’était de mettre sa passion pour la seconde main au service de ces messieurs parce que, et elle a raison, il n’y a jamais rien pour eux. Résultat, les mecs les plus cool du onzième lui confient leurs craquages shopping les moins portés et à elle de retrouver preneur, à prix dépôt.
Rien à dire : y a de la belle came, chez Les Beaux Mecs. A.P.C., Homecore, Balibaris, Kenzo, Officine Générale, Schott USA, Carhartt… C’est l’occasion ou jamais de dénicher un blouson ou une veste increvables deux fois moins cher qu’en magasin. La boutique regorge également de chaussures valeurs sûres. Haro sur les mocassins et derbies en cuir Church’s, Heschung ou Bowen. Comme sur les baskets de collectionneur Pierre Hardy (150 euros environ), Nike ou Adidas (de 30 à 50 euros la paire).
Valérie Bornes rhabille ses beaux mecs des pieds à la tête, il était donc impensable qu’elle ne propose pas des accessoires comme on les aime. Oui Messieurs, il vous faut un sac. Besaces, cartables, sacs de ville… Laissez-vous tenter par ceux de la boutique, minimalistes et inusables (60 euros le doctor bag vintage). Oui Messieurs, il vous faut des bijoux. Ne passez pas à côté de son arrivage régulier de bagouses en argent et bracelets en cuir pour parfaire votre look de pirate des villes.
Si l’on ne devait emporter qu’une pièce :
Et allez pour une bague jonc en argent, massive et simplissime (40 euros).