C’est derrière une vitrine jaune citron (acide) qu’Anne et Ewa ont installé leur nid. Une boutique-atelier à deux pas du métro Jules Joffrin où elles exposent leurs créations et leurs coups de cœur : sacs à main, vêtements, céramiques et bijoux.
C’est l’histoire de deux créatrices qui finissent avec le temps par devenir copines. Quand en mai 2015, Anne quitte son atelier, elle propose à Ewa de se joindre à elle et d’ouvrir ensemble leur atelier-boutique. Le 10 juillet, les Pétroleuses étaient nées. « On voulait un nom un peu rock, plus féministe que girly, raconte Ewa, autrefois journaliste en Pologne et autodidacte de la couture. »
Une adresse colorée et réjouissante
Un joyeux mélange d’objets déco et d’accessoires de mode. Si on y croise évidemment les créations des deux propriétaires, les vêtements confortables et design d’Ewa (Ewka à prononcer « Efka ») et les sacs et accessoires ultra-graphiques art déco d’Anne (Jane Eymar), la boutique fourmille de jeunes créateurs. « On est passé de quinze à quarante créateurs en un an d’existence, s’amuse la pétillante Ewa, et on s’apprête à proposer cinq nouveaux noms le mois à venir. »
40 créateurs
Au menu des rayons : les céramiques dessinées de Marlène Réquier, les bijoux d’inspiration végétale de Virginie Fantino, les peluches de Bambaks ou encore les boîtes à musique de Carotte et Cie. Un petit coin pour les enfants, un autre pour les hommes, des bijoux fantaisie et en argent massif, des cartes postales inspirées et quelques artistes d’origine polonaise : l’univers de Pétroleuses est protéiforme, poétique et chatoyant. « C’était aussi très important pour nous de proposer des objets à un prix abordable, à part les chaussures, on essaye de ne pas dépasser les 200 €. » Comptez 80 € pour une robe Ewka, 90 € pour un sac Adélique signé Jane Eymar ou encore 3 € la carte postale. L’artisanat à portée de main !