Ras le bol de Paris ? Envie de vous plonger dans des cultures du bout du monde mais vous avez autant de miles que de followers sur Instagram ? La librairie/boutique du musée du Quai Branly est là pour vous. Nul besoin de claquer un billet d’entrée, le lieu est accessible au tout-venant, il suffit de demander.
Ensemencée près du jardin du musée, elle nous déconnecte de la ville cash. Ici, 300 mètres carrés signés Jean Nouvel abritent des milliers d’ouvrages sur les arts et civilisations d’Afrique, du Proche-Orient, du Maghreb, d’Asie, d’Océanie et des Amériques sous un plafond orné de peintures d’artistes aborigènes.
Les nerds apprécieront le large choix d’éditeurs spécialisés (Picquier, Elytis, Présence Africaine, Karthala…), les nombreuses revues (du confidentiel Tribal Art Magazine à Reliefs) ainsi que la sélection sciences sociales, anthropologie et ethnologie (l’occasion de se replonger dans ce bon vieux Tristes Tropiques de Claude Lévi-Strauss ou de découvrir Jared Diamond). Pour tous ceux qui ne se sont pas remis d’Into the Wild, on ne part pas sans un grand classique du récit de voyage en format poche spécial valoche (Nicolas Bouvier, Michel Leiris, Alexandra David-Néel).
Pour les néophytes, haro sur les beaux livres consacrés à l’art aborigène, les catalogues d’exposition (simples, courts, pas chers) et les produits dérivés de l’actualité du musée. Religions du monde, rituels, contes et légendes, chamanisme, civilisations précolombiennes, cultures créoles, les Dogon, la Papouasie… On glanderait bien des heures dans les banquettes de la librairie, les bras chargés de livres passionnants et les chakras ouverts.
A noter également, le rayon jeunesse, bardé d’atlas colorés et de livres de contes du monde entier, et l’offre de produits artisanaux à s’offrir pour le kif (+10 pour les poupées africaines).
On ne part pas sans : La réédition de Negro Anthology de Nancy Cunard et L’Île aux femmes de Serge Dunis.