Avec sa vitrine à la gloire de Madonna et son gros faible pour Michael Jackson, Mylène Farmer ou Kylie Minogue, Lucky Records est l'un de ces disquaires mythiques du centre de Paris. Ouvert en 1991 par George Vidal, toujours aux manettes, il se dédiait aux grandes icônes pop de la décennie à venir mais aussi au rock des années 70.
Aujourd’hui, outre les discographies complètes et les goodies des stars des 90’s, on peut aussi y trouver quelques nouveautés en vinyle, de Chris (ex Christine & The Queens) à Eddy de Pretto mais aussi des auto-prod, comme Ysa Ferrer, activement suivie par la maison. Mais qui sont les nouvelles icônes pop de Lucky Records, demande-t-on à George Vidal, « il n’y en a plus, même Beyoncé ou Rihanna, c’est énorme mais ça passe »... La faute à une hyperproductivité qui casse l’événement autour d’une sortie, soupçonne sa team.
Chez Lucky Records, la pop et la variété ont leur écrin transgénérationnel : une belle collection de CD explore le passif de Line Renaud, pas très loin d’imports taïwanais de Britney Spears (25 € l’album In The Zone, pour ceux qui s’en souviennent). On déniche toujours des 45 tours de variété française ou de pop rock passée de mode à 1 €, un CD de Justin Bieber ou Bigflo et Oli à 3 € mais aussi du Pierre Henry et Michel Colombier ou du Elli et Jacno en vinyle.