Certes, on est happés par un délicat fumet de fleur d’oranger qui appâte les piétons de la rue de la Terrasse, mais les clichés restent à la porte ! A l’intérieur ? On a tout simplement envie de TOUT acheter.
Déjà, ces pots de pâtisserie décorés zéro déchet (10 % de réduction quand vous le ramenez) et surtout ce qu’on peut y glisser : le goût arabo-andalou, importé avec rigueur du Maroc depuis un laboratoire ISO 9000 à Rabat, pour profiter à la fois de la gomme arabique locale et d’amandes moins sèches. La corne de gazelle de Tétouan striée est d’une grande douceur (une quinzaine d’euros le pot rempli à ne plus le refermer).
Le midi ? C’est couscous en direct du traiteur : que ce soit légumes, classique ou guez-mer à la française, les portions XXL imposent presque de partager sa part. La propriétaire, Mouna Berrada, a pensé cette boutique comme “un écrin des marques connues des Marocains pour mettre en avant autre chose que du produit brut”. On savoure donc la délicatesse de l’amlouly à base d’huile d’argan (capable d’autres douceurs que celle de notre peau), dans des versions amandes ou cacahuètes à adopter fissa pour remplacer Nutella ou marque industrielle. On (se) l’offre à partir de 9 € dans la gamme Dima Terroir, marque de Meryem Cherkaoui, ancienne cheffe du Mandarin Oriental de Marrakech.
Les jeunes talents marocains y trouvent une nouvelle vitrine: une bouteille de Château Aslane, un vin marocain reconnu AOC en France, des huiles, parfums et bougies aux packagings modernes, des bijoux fins en argent de Rhita Créations ou les collages du pétillant Idries Karnachi, dont la carrière commence à décoller. Préparez-vous à faire chauffer la carte !