Pour qui ? Les grands enfants qui aiment les gâteaux mais ont peur du sucre.
Pâtisserie culte ? Le sablé « plume » à la farine de sarrasin et au praliné façon BN® pimpé.
« Plume », en référence au passé de journaliste de Cécile Coulier, la chef-pâtissière, et puis aussi parce qu’ici les gâteaux, légers, caressent délicatement votre palais à la dégustation. Comme cette tarte (5,50 €) qui avec sa crème légère au yuzu et sa mousse citron nous propulse tout droit dans les nuages. Sur le chemin, on tombe sur une météorite, un beau biscuit sablé à la farine de lupin. Jean-Michel Coulier, en boutique, nous l’a annoncé trop cuit. Pour nous, il est parfait. Il apporte la mâche nécessaire à l’ensemble et la petite touche sucrée.
Toutes les farines proviennent des Moulins de Versailles, le beurre et la crème de la maison Borniambuc dans l’Eure. Le couple a sourcé scrupuleusement les matières premières et affiche volontiers la liste de ses fournisseurs dans la vitrine. Sur les étagères de la boutique carrelée, on trouve aussi le pain de Thierry Delabre (Panadero Clandestino) ou les confitures de Stephan Perrotte… Bref, que du beau monde !
Seule ombre au tableau pour cette pâtisserie durable, les petites boules en plastique façon verrines pour présenter certains desserts… C’est beau et à l’intérieur très bon, comme la Boule Mont-Blanc (6 €) avec mousse aux marrons, confiture d’églantier, meringue et marrons confits, mais pas terrible pour notre chère planète.
Heureusement, pour se donner bonne conscience, on peut acheter un biscuit sablé à la farine de sarrasin et fourré au praliné noisette (3 €) et refuser la poche papier puisqu’à peine sorti de la boutique, on n'en fera qu’une bouchée.