On a découvert Prisca Paris par une copine qui vit juste à côté. « Vous ne connaissez pas Prisca ?! », m’avait hurlé Caroline dans les oreilles. Autant vous dire que c’était fait, ladite fondatrice nous ayant fait attraper un coup de soleil, un coup d’amour, un coup de je t’aime en un clin d’œil. Sourire ravageur, dégaine à la Audrey Hepburn et cœur en bandoulière, elle nous a fait découvrir ses trouvailles rétro de grandes marques comme si l’on visitait son appart.
Impossible de résister à cette sélection vintage de luxe accumulée à force de passion pour le patrimoine français. Parce que c’est de cela dont il s’agit. Quand tu écoutes Prisca, ça calme : férue de vintage de luxe, elle arrive du Congo à l’âge de 25 ans, accumule les petits boulots jusqu’à obtenir la nationalité et ouvre les portes de Prisca Paris à l’été 2017. Bienvenue dans un espace mi-bordélique mi-musée, où le chic parisien façon Deneuve au Café de Flore côtoie le glam qui claque version Sheila dans Spacer. Saint Laurent rive gauche, Courrèges d’origine, Dior de la grande époque, Carven à l’ancienne… C’est si beau qu’on a envie de tout manger, de se noyer dedans. Des robes cocktail aux tricots 70’s en passant par les pantalons pattes d’eph ou les accessoires Chanel, ça blague pas chez Prisca.
Si l’on ne devait emporter qu’une pièce :
Une petite robe noire Saint Laurent rive gauche en crêpe de soie ultra-bien coupée pour 180 euros. C’est moins cher que les modèles de luxe actuels et de toute façon, c’était mieux avant.