Une petite blinde ce chapeau melon en feutrine noire agrémenté d’oreilles de chat… Bon, ce n’est un scoop pour personne, UO n’est pas une version branchouille de Primark. Les chemises se payent ici avec un billet orange, et les sacs flirtent gentiment avec la centaine d’euros. Un prix que l’on explique davantage par le style des fringues que par la qualité des matières (acrylique, coton), ou le pays de fabrication (made in India ou Romania).
Oui, 100 m2, vous avez bien lu. Si vous êtes habitué aux trois étages de fringues, il va falloir ronger votre frein. Pas plus grand que le corner COS, mais bien plus petit que celui de Zara, le Urban des Galeries laisse un peu sur sa faim. On y trouve cependant trois cabines d’essayage bien larges, de quoi s’habiller pour l’hiver, quelques bouquins et des accessoires qui ne servent à rien. En gros, un bel échantillon de ce que Urban Oufitters sait faire.
Bon, ne nous voilons pas la face. Quand dans quelques mois, les pulls Jacquard et les licornes pour chat auront déserté les couloirs des Galeries, une vague mélancolique surgira à coup sûr dans nos petits cœurs de hipsters. Finalement cette chemise de bûcheron à 55 euros, elle était pas si mal. On se consolera chez American Apparel, les seuls à fournir cette belle proportion de fringues moches mais belles, ringardes mais tendance.
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