Le cabaret-club Madame Arthur met des paillettes dans l’été parisien

En haut de la rue des Martyrs, Madame Arthur, bien aidée de ses divines créatures, a su garder toute la flamme de sa jeunesse. C’est sans doute pour ça qu’elle continue d’attirer celle de la capitale, show après show, année après année. Premier cabaret travesti de Paris, le bâtiment de l’ancien Divan Japonais est un lieu de plaisirs depuis plus d’un siècle ! Aucune raison de bouder le vôtre cet été : l’adresse mythique reste ouverte trois nuits par semaine, du jeudi au samedi, dans son inimitable format cabaret-club. On vous dit pourquoi s’y réfugier dès la tombée de la nuit, pour ne plus en sortir avant que le soleil ne revienne brûler les toits de Pigalle.

Rencontrer les plus belles créatures de Paris

Pianistes, chanteur·euses, danseur·euses, divas, performeur·euses… Les monstres sacrés du cabaret Madame Arthur sont des créatures protéiformes aux innombrables talents. Parmi celles qu’on adore retrouver sur scène, citons La Briochée, performeuse drag transgenre passée par Drag Race France, Maud’Amour, reine du burlesque parisien, ou le drôlissime Charly Voodoo, résident chez Madame Arthur depuis bientôt dix ans. Maîtres dans l’art du travestissement, certains ont travaillé pour de grandes maisons de couture (Gaultier, Mugler ou Balmain dans le cas de Lola von Flame) ou ont leur propre marque, quand d’autres sont des make-up artistes d’exception. Tous les soirs, ils revisitent des classiques du répertoire français. Rendez leur hommage en venant sapé !

Se transformer à son tour, jusqu’au petit jour

Madame Arthur se couche tôt, c’est-à-dire très tard : après le show, dès 23h30, le cabaret se transforme en club et ne ferme ses portes qu’au lever du jour, à 6h. Aucune raison de vous en priver : l’accès à la teuf est inclus dans le billet. Surtout, le cabaret est l’une des rares boîtes de nuit parisiennes où l’on peut aussi bien danser que chanter – bref, se donner en spectacle – dans un lâcher-prise total particulièrement libérateur. Dans les enceintes, vos meilleurs plaisirs coupables, répartis à travers deux salles : chanson française, playlist nostalgique ou ultra-contemporaine… Le maître mot est de vous donner envie de vous égosiller – de la piste à la scène, il n’y a parfois qu’un pas…