Critique

D'après une histoire vraie

4 sur 5 étoiles
  • Danse
  • Recommandé
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Time Out dit

Nous sommes en 2004 à Istanbul, le chorégraphe Christian Rizzo assiste à un spectacle. Sur scène, un groupe d’hommes surgit sur un plateau et exécute une danse folklorique avec puissance et frénésie avant de disparaître aussi promptement qu’il était apparu. Une tornade qui resta dans sa mémoire jusqu’aux prémices de ce spectacle en 2013. ‘D’après une histoire vraie’ est ainsi né du souvenir de cette danse effrénée, du tourbillon ou du vide laissé après lui – sur ce point Rizzo hésite. Sur scène, le chorégraphe a invité huit danseurs, un groupe à la fois solide et modulable dans une chorégraphie qui mêle à la fois le folklore et la modernité, la répétition et le contre-point. Ensemble, en duo ou en trio, ils font l’expérience du groupe, s’essaiment puis se retrouvent, tapent du pied, se tiennent par l’épaule, se regardent, se jaugent, se libèrent et s’apprivoisent. Derrière cet essaim bleu-gris, deux batteries cadencent le pas de leur rythme furieux. Proche d’un état de transe, le spectateur est happé par l’intensité du groupe. L’heure et quart file en un coup de pied.

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26€
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