Pas de doute, Gregory Porter est une des grandes révélations vocales – tous genres confondus – de ces dernières années. Californien installé à New York depuis une grosse décennie, ce nounours à la voix suave multiplie les concerts à travers le monde et les featurings à travers les styles. Du jazz à la soul en passant par le funk ou le gospel. Si son côté old-school séduit les foules, son épais timbre de basse et sa technicité vocale font de lui un chanteur qui sort aisément du lot des crooners gnan-gnan des années 2000. A courir écouter live à le Grande Halle de la Villette, donc, où il présentera les compositions de son troisième album, prévu pour la rentrée 2013.
En première partie de soirée, le pianiste belge Eric Legnini s’entourera de toute une ribambelle de chanteurs et chanteuses, comme sur son dernier disque ‘Sing Twice’. Un album séduisant qui manque pourtant de cohérence puisqu’on passe d’un titre funk à un folk (avec l’excellent Hugh Coltman) avant d’enchaîner sur un genre d’afrobeat (Mamani Keita). Un pot-pourri qui, on n’en doute pas, sera mieux adapté à la scène. Yael Naim sera là aussi.