Pochettes Dossier Chanson française

Les 70 meilleures pochettes d'albums français

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Serge Gainsbourg • N°2 (1959)

Pourquoi : Parce que Gainsbourg cultive l'élégance durant ces premières années de chant à la une et que la session photo façon guns n' roses est mythique, donnant lieu également à l'excellente pochette du 45-tours "L'Anthracite". Attention, 'N°2' c'est le nom de l'album, pas la position dans ce classement qui n'a pas de numéros.

Yves Montand • A Paris (1962)

Pourquoi : Parce que Montand qui pose en costard avec son vélo de hipster sous un pont parisien, c'est la classe. Il existe plusieurs pochettes issues de la même session photo pour l'album, dont une où le chanteur pose face à un vieux pêcheur qui fume la pipe.
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Henri Salvador • Sans titre (1965)

Pourquoi : Pochette hyper graphique pour un Henri Salvador à la discographie pléthorique, qui cultive en général l'humour, la séduction et l'originalité en couverture de ses disques. Il en fallait au moins une (et ce fut dur à trancher) dans ce classement, hommage à celui qui fut Henry Cording, premier rockeur français.

Boby Lapointe • Avanie et Framboise (1969)

Pourquoi : Parce que cette splendide pochette symbolise bien Boby Lapointe, son hélicon sur l'épaule et les yeux levés au ciel, semblant affligé par l'audace de son dernier calembour. Lapointe, mathématicien patenté, amoureux des mots, qui verra sa carrière balayée par les yéyé.
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Léo Ferré • Amour Anarchie (1970)

Pourquoi : En 1970, Ferré est obsédé par la fusion jazz-rock, Pink Floyd et John McLaughlin, alors il enregistre 'Amour Anarchie' avec le groupe de rock français Zoo et réalise son tournant beatnik. Pochette stylisée avec tag en lettres de sang, 'Amour Anarchie' a été classé 24e meilleur album de rock français par le magazine Rolling Stone en 2010, pour ce que ça vaut...

Pierre Vassiliu • "Attends" (1972)

Pourquoi : Ce jeune Gavroche aux airs de petit huguenot en train de fumer un mégot provoquerait sans doute aujourd'hui des éclats chez les tenants de l'ordre moral. A l'époque, c'était la pochette d'un beau disque de pop-rock orchestrale de l'oublié Pierre Vassiliu, une curiosité méconnue à redécouvrir aujourd'hui.
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Dick Annegarn • Sacré géranium (1974)

Pourquoi : Ovni absolu en provenance des Pays-Bas, beatnik aux airs d'illuminé en transe quand il joue de la guitare, Annegarn nous offre une pochette kitsch mais si représentative d'une époque gavée d'utopie qu'on l'adopte.

Renaud • Amoureux de Paname (1975)

Pourquoi : Tête d'ange narguant le bourgeois du haut de ses 22 ans, Renaud cultive l'image du titi parisien, ce fameux poulbot ou gamin des rues qui parcourt la littérature et les illustrations du XIXe siècle. La pochette présente un hommage à la tradition autant qu'une promesse d'avenir.
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Frédérik Mey • Volume 4 (1976)

Pourquoi : Jolie pochette typique des années 1970 (il suffit de voir le style vestimentaire des personnages dessinés), pour un auteur d'origine allemande qui écrit en français bien mieux que certains hexagonaux. Dans une tradition de chanteur à guitare façon Moustaki, ou plus tard Philippe Châtel, Frédérik Mey fait sonner les arpèges et les mots avec un naturel désarmant.

Alain Bashung • Bleu Pétrole (2008)

Pourquoi : Un saut dans le temps pour retrouver Alain Bashung, dont la pochette de 'Fantaisie militaire' aurait pu aussi trouver sa place dans ce classement. Raffinement et distinction sont de mise pour un portrait de l'artiste en trois-quarts dos et variations de gris.
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