Dans le cadre du 27e festival Les Inrocks.
Un vent indé souffle sur la Cigale ce vendredi avec quatre concerts délicieusement rock. A commencer par The Orwells, groupe composé de cinq garnements bien énervés originaires de Chicago, dans la même veine que Black Lips. Amoureux de la provoc’, ils ont fait beaucoup de bruit en comparant les Arctic Monkeys aux Backstreet Boys alors qu’ils faisaient leur première partie. Mais assez parlé people, le groupe viendra défendre son deuxième album intitulé ‘Disgraceland‘, opus chargé en riffs cinglants, secoués par la voix garage du chanteur Mario Cuomo. De quoi décoiffer quelques tignasses.
Egalement sur scène ce soir-là, les Londoniens de Palma Violets. Leur premier album, ‘180’, sorti l’an dernier a fait beaucoup de bruit, et pour cause : ce jeune groupe a confirmé les dires des multiples maisons qui ont souhaité les signer à leur découverte : ils seraient la relève du rock british. Il n’y a qu’à écouter le titre et mater le clip de "Last of the Summer Wine" pour s’en rendre compte : humour, drapeaux tricolores, looks bien trempés et surtout, voix dandiesque, guitare psyché et orgue assumée. On aime. Beaucoup.
Pour couronner le tout, vous pourrez également profiter des excellents Parquets Courts et Benjamin Booker, artistes assurément indispensables dans toute bibliothèque iTunes. S’il y a un soir à ne pas manquer lors de cette 27e édition du festival, c’est bien celui-là.