« Ting Tings » veut dire en chinois « écoute la musique », pourtant Katie White et Jules De Martino ne se sont pas connus à Pékin, mais en Angleterre, à Manchester, où la new wave et le punk ont fait vibrer toute la génération 1980. Ils forment le duo indie pop Ting Tings en 2006 après leur rencontre à l’université et choisissent ce nom donné par une collègue chinoise de Katie quand elle travaillait dans une boutique de fringues. Deux ans plus tard, leurs singles "That's Not My Name" et "Great DJ" se hissent au premier rang des charts anglais, tout comme leur premier album qui sort dans la foulée "We Started Nothing". Leur troisième single "Shut Up and Let Me Go" est un énorme hit, utilisé dans une pub pour l’iPod.
Mais pourquoi un tel succès ? D’abord parce que leur musique punchy et rythmée balance entre pop, électro, new wave et punk. On y retrouve la pop nerveuse et mélodique de Blondie (sans parler de la ressemblance capillaire) et la new wave de Talking Heads. Ensuite parce que Katie a le chien et la voix agressive des chanteuses de punk de Manchester. Depuis, The Ting Tings a sorti deux singles qui tournent sur les ondes radios, "We Walk" en 2010 dans la même veine que leur premier album, et "Hands" l’année dernière, davantage new wave. Le second album studio, 'Sounds from Nowheresville', sortira le 27 février 2012 au Royaume-Uni, en mars aux Etats-Unis et le 5 mars en France. On attend avec impatience de connaître la couleur musicale de ce nouvel opus. Le seul concert prévu au Nouveau Casino en janvier est archi complet.