‘Violentes femmes’ met en relation deux événements distincts. D’un côté, la tuerie de 14 jeunes femmes à l’école Polytechnique de Montréal en 1989. De l’autre, une apparition de la Vierge à une petite fille de 4 ans dans la France d’après-guerre. Ces deux événements, sans relation aucune, sont traités l’un après l’autre, l’un enchevêtré dans l'autre.
Ce spectacle est issu de la réflexion conjointe du metteur en scène Robert Cantarella et de l’auteur Christophe Honoré. Témoignages et comptes-rendus à l’appui, ce spectacle aux allures documentaires tente de construire une petite histoire du féminisme à travers deux faits divers. Homme de cinéma avant tout, Christophe Honoré se sert de son travail de l’image pour faire dialoguer les deux histoires, en écho, en miroir, sans forcer le trait. Le texte est écrit au fur et à mesure et rien n’est décidé d’avance.
Un grand travail d’improvisation est d’ailleurs demandé aux comédiens. Marina Foïs, ex-Robin des bois, et Florence Giorgetti, qui rate rarement une mise en scène de Cantarella, participent à cette construction narrative originale.
Une pièce en forme d’hommage et de révolte.