Quel studio ? Hoopera
Les cours ont lieu dans des gymnases, donc les lieux ne sont pas réservés pour le hula-hoop, et on cohabite parfois (pacifiquement) avec d’autres disciplines. Les salles sont des grands espaces qui peuvent accueillir une trentaine d’adeptes mais les exercices sont adaptés aux différents niveaux. Outre les cours de HoopTonic, orientés cardio et renfo, des cours de hoop dance, plus « artistique », sont axés sur des combinaisons chorégraphiées que l’on peaufine pendant des cycles trimestriels.
Quel cours ? HoopTonic
Dans la cour de récré, il y avait les clans de la corde à sauter, des élastiques et des cerceaux. Heureusement pour les grands enfants, ces trois jeux sont devenus des sports de fitness somme toute respectables. Alors, quand on veut retrouver sa fougue d’antan, pour casser le métro-boulot-ramollo, on fonce au HoopTonic.
Forcément, le cerceau est plus lourd et plus grand que celui de notre jeunesse. Plutôt malin, car on peut s’en servir comme haltère pour renforcer nos muscles pendant l’échauffement cardio. Ici, on ne se désarticule pas pour le faire tourner, mais on apprend un léger déhanché d’avant en l’arrière, les abdos bien gainés.
On s’aventure ensuite dans des expérimentations, comme le faire tourner tout en écartant les bras, les jambes, et en se déplaçant. Pratique qui peut servir à instaurer un périmètre de sécurité autour de nous quand on marche dans la rue. On finit même par une balle au prisonnier / hula-hoop, pour un dernier instant dans la machine à remonter le temps. Loren, la créatrice du concept, toujours auréolée d’un cerceau et d’un sourire, a une vision pour la suite : des cours pour les femmes enceintes, des jeux de ballon avec le cerceau… Bref, on se prépare pour les sélections de Paris 2024.
Cours à retrouver également au : Gymnase Jaqueline-Auriol, 7 allée Louis-de-Funès, 8e ; Carreau du Temple, 2 rue Perrée, 3e ; Gymnase Delessert, 116 quai de Jemmapes, 10e