Quel studio ? Pole Dance Paris
Organisés par niveaux, on commence le pole dance par plusieurs cours d’initiation (entre cinq et huit, le temps d’apprendre à maintenir son propre poids en l’air de face et de côté) avant de passer à débutant puis intermédiaire et avancé. Les cours de danse sont en petit comité (environ huit personnes), ce qui permet de progresser rapidement car les profs n’hésitent pas à personnaliser les exercices en fonction des points à améliorer. Les salles sont cosy, ce qui permet d’être facilement à l’aise (même dans la tenue incongrue de brassière, short de sport et escarpins).
Quel cours ? Pole Dance
On vous entend d’ici ricaner graveleusement. Mais on a hâte de vous y voir et dompter les figures qui déjouent la gravité. Parce que oui, face à la barre, on se rend compte que c’est plus qu’un sport : c’est un art et une attitude. On a beau avoir les bras musclés, cela ne suffira pas pour tournoyer de manière sensuelle. La prof, un talent haut, perchée sur ses talons de 16, a le pouvoir de faire croire que ça se fait easy.
Alors, chaussés dans nos petits escarpins timides (conseillés aux cours d’initiation pour se familiariser avec la démarche chaloupée), on tente déjà de tourner autour de la barre, un bras accroché, en laissant son poids aller vers l’extérieur, pour marcher lascivement. Puis, place aux figures de proue. À ce cours d’initiation : le carrousel, le “fireman cross legs” et une transition pour enchaîner les deux élégamment.
Bon, pour les premiers essais, on reste coincé au stade du singe crispé sur sa liane. Mais théorie de l’évolution oblige, on finit par se laisser aller. Les mouvements sont d’abord dégrossis – tenir sur la barre, entourer ses jambes – puis on peut aller dans les finitions avec un dos plus cambré, un pied pointé, et une remontée moins bourrue. À la fin, on lance la musique et on compile les figures pour en faire une chorégraphie, notre tout premier show. Des bleus à l’intérieur des cuisses, les poignets irrités, les abdos courbaturés, et la sensualité stimulée, c’est sûr, on ne ressort pas indemne.