Pour qui ? Les stratèges qui veulent se faire remarquer par le quarterback
Biberonnés aux teen movies américains, on s’imaginait déjà se faire bizuter par un gang de méchantes cheerleaders dans les vestiaires… Mais rassurez-vous, personne ne sera maltraité. Déjà, ici, pas de recrutement sur des critères physiques, comme c’est monnaie courante dans le milieu, alors on est tous intégrés dans la pom’family (c’est encore mieux que des Pom’Potes). Seul délit de faciès : le sourire obligatoire.
Contrairement aux cheerleaders, les pom-pom girls (ou boys, il y en a !) n’effectuent pas d’acrobaties. Entre les pompons et les pyramides, il faut choisir. On apprend déjà à prendre en main nos précieux frous-frous qui ne cesseront de frétiller et virevolter – parce qu’on ne laisse jamais ses pompons ballants, règle n°1.
Après l’échauffement, on attaque à bras-le-corps une chorégraphie qui sera peaufinée au fil des semaines. Même si l’on n’a jamais fait de danse de sa vie, les mouvements restent assez simples pour se concentrer sur l’essentiel : son énergie. On chante en play-back (ou avec toutes nos cordes vocales), on se trémousse, on se laisse aller… Ce n’est pas qu’un cours de danse, c’est aussi une séance de body positive pour prendre un shot de confiance en soi. Pour conclure, on apprend la posture magique du distributeur à paillettes : se tenir droit, le plexus solaire ouvert, prêt à triompher. Le pompon.
Le studio : Le Centre des arts vivants est, comme son nom l’indique, dédié à de nombreuses formes d’expression artistique : théâtre, chant, musique, et surtout la danse avec une vaste offre de cours (danses jazz, moderne, urbaine, classique, contemporaine, et du monde). Le plus dur, c’est de choisir. Le bâtiment est grand, avec une multitude de salles pour organiser simultanément des cours d’afrobeat et de flamenco. Vestiaires au sous-sol fonctionnels.