Le printemps pointe le bout de son nez et avec lui une nouvelle fournée de spectacles poétiques et drôles, complexes et fragiles.
Lorsque l'on parle de 'Love supreme' c'est évidemment à Coltrane que l'on pense. Un album mythique enregistré en décembre 1964, qu'Anne Teresa De Keersmaeker s'approprie en 2005 lors d'une collaboration avec le danseur et chorégraphe Salva Sanchis. Ensemble et à partir de la musique puissante de John Coltrane, ils imaginent une pièce courte pour quatre danseurs (dont Salva Sanchis lui-même).
Oubliez tout ce que vous savez sur peau d’âne… Inspirée du célèbre conte, cette adaptation folle et déjantée des metteurs en scène Sarah Fuentes et Jan Oliver Schroeder se situe entre le cabaret et Grand guignol. Elle s’inspire de la comédie, de la tragédie, du boulevard pour offrir un spectacle singulier qui tente de s’affranchir des étiquettes pour interroger la question du genre. « Fucking Happy End questionne le genre dans lequel on nous enferme.
L’heure est au kitch avec ce spectacle farfelu écrit par la folle compagnie du Zerep. Sur scène, trois comédiens (Sophie Lenoir, Marlène Saldana et Stéphane Roger) investissent un centre de remise en forme pour ego dévasté. On y retrouve une clientèle composée de personnages célèbres venus redorer leur réputation. Biopigs faisant référence directe aux biopics qui envahissent les grands écrans.
Quel plaisir d’applaudir Brecht à La Colline. Surtout quand il s’agit de ‘Baal’, première pièce du dramaturge, écrite alors que l’Allemand n’avait que 20 ans. Une pièce de jeunesse dans laquelle il raconte la vie d’un jeune poète maudit (qui n’est pas sans rappeler le jeune Arthur Rimbaud). Un anti-héros sombre et provocateur, noyé dans les verres de schnaps.
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